◈ Missives : 5
◈ Âge du Personnage : 41
◈ Alignement : Chaotique Neutre
◈ Race : Valduris
◈ Ethnie : Alsdern
◈ Origine : Cordillère d'Elarn, Jarldom de Lahart, Valdrek Ouest
◈ Localisation sur Rëa : Hjarheln, Lahart, Valdrek Ouest
◈ Magie : Aucune
◈ Lié : Aucun
◈ Fiche personnage : À l'Ouest, Lahart
◈ Crédit Avatar : The King by Pon Wong
◈ Âge du Personnage : 41
◈ Alignement : Chaotique Neutre
◈ Race : Valduris
◈ Ethnie : Alsdern
◈ Origine : Cordillère d'Elarn, Jarldom de Lahart, Valdrek Ouest
◈ Localisation sur Rëa : Hjarheln, Lahart, Valdrek Ouest
◈ Magie : Aucune
◈ Lié : Aucun
◈ Fiche personnage : À l'Ouest, Lahart
◈ Crédit Avatar : The King by Pon Wong
Héros
Asgeir Osmoundsson
◈ Sam 24 Juil 2021 - 2:38
Magie Aucune magie Forces & faiblesses Forces : - Guérilla et Cheval de Troie : Le commandement de larges troupes n’est pas du tout la force du Jarl qui ne saurait probablement pas où donner de la tête si l’opportunité lui était donnée cependant, la ruse, la manipulation et les tactiques de guérilla sont la spécialité d’Asgeir. Préférant les petites troupes, voire les missions à dix ou quinze guerriers, il a fait du retournement de situation et du désavantage numérique ses plus grandes armes sur le champ de bataille. « Avec le bon terrain, le bon matériel et la dose de ruse suffisante, aucune guerre n’est perdue d’avance. ». - Orateur : Quand le Jarl parle, tout le monde l’écoute. Ses discours, ses déclarations ont le don de conquérir toute une assemblée ainsi que de courroucer certains individus. Nul excès de flatterie ou de dispensation d’informations inutiles, mais des mots choisis avec minutie, une gestuelle précise, inspirante et naturelle au personnage, et des traits galvanisants, cinglants ou philosophiques. En d’autres mots : « On aime entendre Asgeir parler, mais on déteste être celui à qui il s’adresse. ». - Le revers de l’Oryn : Malgré son côté très « à l’aise » de personnage qui aime être au centre de l’attention, Asgeir apprécie en réalité tout autant le calme et la réflexion, voire la méditation, l’apprentissage et la diplomatie que les fêtes endiablées où il reste plus généralement observateur amusé que participant déchaîné. Ses décisions sont souvent justifiées et rarement mauvaises grâce au temps qu’il passe à simuler en son esprit multiples scénarios tous plus tortueux et distordus les uns que les autres jusqu’à trouver le bon, celui qui lui permet d’arriver à ses fins, de régler un problème ou de préserver un équilibre sans jamais laisser les distractions altérer son jugement ou perturber ses pensées. - Le bout du monde : Le Jarldom de Laharth est le territoire le plus à l’ouest de toute l’Ordanie. Surnommé : « La fin de la terre des hommes » ou « Le bout du Monde » entre autres, il est considéré par une vaste partie de la population de Valdreck comme le dernier endroit avant le monde des Dieux. Ses habitants eux-mêmes entretiennent et propagent, quand ils le peuvent, cette réputation mystérieuse et mystique propre à leurs contrées et restent plus que n’importe où ailleurs dans les territoires Alsdernes, fervents défenseurs des divinités et des anciennes traditions tout en gardant une façon unique d’appliquer les préceptes religieux. Étant également l’un des territoires les plus au nord du continent, Laharth est donc un lieu coupé du monde, coincé entre les plus hauts sommets du nord et l’infinité de la mer et il faut se montrer fort dès la naissance pour y survivre. Asgeir à l’instar beaucoup de ses compatriotes représente le résultat d’une sélection naturelle des plus sévères et ne craint aucune des conditions climatiques qu’il peut croiser plus au sud, la chaleur de Saan Met mise à part. - Marin et Pillard : Peuple de la mer, les Alsdernes de Laharth ont développé bien des types d’embarcations à travers les âges. La natation, la navigation, de la construction de barques à l’édification de navires de guerre, de l’astrologie à l’apprentissage des nœuds, tous ceux qui arrivent à l’âge adulte ont ces savoirs en leur possession. Les habitants sont souvent sollicités par les Rois Alsdernes pour créer de nouveaux moyen de traverser les océans du globe et survivent d’ailleurs en grande partie grâce à ce travail bien que la pêche et les mines de fer de l’Ouest restent leur source de revenus principale. Depuis la naissance des alliances, leurs activités de pillards s’en trouvent réduites, mais jamais à l’arrêt et leurs incursions se poursuivent à l’encontre de nombreux royaumes, rapides et létales, discrètes et ravageuses. Faiblesses : - Connaissances théoriques : Si Asgeir connaît bien des choses sur les autres peuplades, leurs coutumes et leurs religions, cela tient plus de la légende ou des on-dit que de véritables expériences personnelles, car il faut l’admettre, les raids ne sont en aucun cas des situations favorisant les échanges culturels avec les autochtones. - Cauchemars : La mort est toujours présente aux côtés d’Asgeir. S’immisçant parfois dans ses pensées diurnes, c’est le soir sous forme de rêves atroces qu’elle prend possession de lui. En effet, le Jarl craint le sommeil, car il sait que lorsqu’il s’endort, sa conscience l’accompagne et ne retient plus les démons qu’elle garde habituellement, les laissant ainsi sortir de leurs cages, grignoter de cerveau du valdra. Asgeir peine à trouver la quiétude dans ses nuits, et ce de manière régulière et bien que l’arrivée de Bryyn dans sa vie commence à changer cela, il n’est pas rare de lui dénicher des cernes noirs sous ses yeux creusés par le manque de repos. - Indépendantiste : Asgeir est un petit chef. Son territoire s’est peut-être élargi au fil des ans, mais il n’en reste pas moins un vassal du Roi qui ne goûte que peu aux affaires de l’État. Il se plaît à gérer son domaine comme un citoyen normal et organise souvent des referendums où son peuple choisit la loi malgré sa position de pouvoir. Aussi, sa compréhension des enjeux politiques est dérisoire. Il le sait et l’accepte, laissant avec plaisir les joies du pouvoir à d’autres qu’il juge trop cupides ou incapables de résister à la tentation. La manière dont il a décidé de vivre et les valeurs s’y rattachant font également qu’il entretient généralement un mauvais rapport avec toute forme d’autorité — celle des Dieux mise à part — ainsi que des relations conflictuelles avec les personnes un peu trop dominantes dans leur façon d’être ou leur mode de vie. La distance qui le sépare de la capitale lui permet de réduire au maximum les interactions avec les autres Jarls de Valdreck ainsi qu’avec le souverain lui-même. Aujourd’hui comme depuis toujours, Lahart reste une terre coupée du monde et ses habitants respectent par tradition les chefs locaux bien plus qu’ils ne révèrent le Roi du pays ce qui peut parfois mener à l’affrontement avec la noblesse et les titulaires du pouvoir. - Paysage Distordu : Si la vue du Jarl a autrefois été plus que correcte, il ne reste aujourd’hui qu’un seul pour lui éviter les ténèbres. Son champ de vision est rétréci et certaines choses échappent donc à son regard de temps à autre. Si Asgeir s’est habitué à vivre avec ce handicap et qu’à force d’entraînement et de patience, il ne semble pas le déranger au quotidien, il est indiscutable que deux yeux valent mieux qu’un. Le valdra a d’ailleurs bien conscience que, malgré la gêne diminuant, il doit rester alerte à tout moment pour tenter de combler cette faiblesse que certains ne manqueront pas de vouloir exploiter. Compétences Arts de la guerre - Maniement d’armes blanches (hache) : maître = Son essence étant celui de peuples guerriers, il n’est pas surprenant qu’Asgeir ait appris très jeune, à manier les armes. S’il s’était initialement spécialisé dans le maniement de la hache, les champs de bataille du sud lui ont fait comprendre que tout ce qui peut tuer un homme est utile dans un combat. - Maniement d’armes blanches (épée longue) : expert - Maniement d’armes blanches (lance) : avancé - Maniement d’armes de pugilats (dagues) intermédiaire - Combat à mains nues (lutte) = "Être désarmé au cours d’un combat peut être fatal à celui qui ne sait utiliser ce que la nature lui a donné." Discours d'Asgeir aux jeunes guerriers d'Hjarheln - Parade (bouclier) : maître = Que serait l’attaque sans une bonne défense. L’un et l’autre sont parfaitement indissociables et le jarl l’a bien saisi. - Stratégie de combats : intermédiaire / Tactique de guerre (guérilla) : avancé = Pour gagner la guerre, toute les techniques sont bonnes, même les plus compromettantes. Asgeir n’éprouve guère de remords, à utiliser la ruse ou la manipulation s’il peut vaincre ses adversaires. - Commandement : avancé = Le Jarl se retrouverait vite dépassé, s’il devait diriger d’innombrables hommes. Mener un effectif réduit – d’une vingtaine de personnes – est plus à sa portée. - Galvanisation : expert = Quand le Jarl parle, tout le monde l’écoute. Ses discours, ses déclarations ont le don de conquérir toute une assemblée. Arts de la noblesse & de la bourgeoisie (Métier engagé : Jarl) - Lecture & écriture : avancé = Malgré qu’il soit né dans un peuple, dont les traditions sont plus orales, Asgeir, a su, en persévérant sous la tutelle de son père, apprendre à lire et écrire. Même s’il n’a pas la prose des plus grands poètes, il sait retranscrire par des mots ses pensées. - Mathématique (comptabilité, arithmétique de base) : intermédiaire = L'éducation de son père et son rôle de jarl le poussèrent à s'intéresser à cette discipline. - Politique : novice = Sa connaissance du noble jeu de la cour est dérisoire. Le jarl ne s'en intéresse pas. Il laisse la politique aux cupides. - Équitation : intermédiaire = S'il sait chevaucher une monture, pour se rendre à la capitale, l'asdern n'en possède pas une forte maîtrise. - Diplomatie (Valdrek et Heisenk) : intermédiaire = Il sait faire preuve de tact, toutefois, sa franchise peut déplaire à certain. - Navigation : expert = en tant qu'Alsdern, Asgeir put dès sa tendre jeunesse, être initié à l'art de la navigation. Plus âgé, il construisit, avec l’aide de la fine fleur des artisans Alsdernes, un navire aux caractéristiques impressionnantes. Compétences libres - Religion (Valdrek) : maître = le duché de Lahart reste fervent défenseur des divinités. - Géographie : valdrek (expert), heisenk (intermédiaire), kaerdum (avancé) = s'il connaît les monts escarpés, les forêts, les rivières de Valdrek pour y avoir fait de longues escapades dans sa tendre enfance, avec son géniteur, ses connaissances des royaumes voisins sont plus infimes. - Linguistique : Valdra (expert), Kaerd (avancé), l'heisen (novice) = Afin d'échanger avec les royaumes voisins, le jarl du apprendre leur dialecte. - Natation : avancé = Faisant partie des peuples de la mer, l'alsdern a appris à nager très tôt dans les eaux les plus glaciales du monde connu. - Éloquence : expert = La verve du jarl est policée. Ses mots savent toucher le cœur de ses interlocuteurs - Pistage de la faune : avancé = Le valdra sait percevoir les infimes traces que laissent les bêtes. - Survie en milieu sauvage : expert = Dès sa prime jeunesse, son géniteur lui enseigna comment trouver sa nourriture, se réchauffer lors des températures extrêmes, trouver un abri, comment réagir face à des bêtes hostiles. - Connaissance de la faune et la flore (Valdrek) : avancé =Une enfance sauvage sur les hauts plateaux des monts valdra avec un père lui enseignant la chasse , la cueillette et tous les autres arts nécessaires à sa survie auront fortement marqué le Jarl - Artisanat (Forge) : maître Dès son retour des conflits aux royaumes du sud, Asgeir à tenu à apprendre l’art de donner forme au métal auprès du forgeron local. Désormais propriétaire de sa forge, il est autant le Jarl que l’armurier de la cité d’Hjarheln. = -Navigation : expert = Les Valdras ne se sentent parfaitement bien qu’en mer car ils la connaissent et l’aiment et savent qu’elle leur rend bien. Aussi bien en solitaire qu’au commandement d’un bâtiment de guerre, Asgeir à apprit à voguer selon les humeurs changeantes de cette force de la nature. - Escalade : avancé = Le valdra n’était pas bien âgé alors que son père lui faisait d’ores et déjà gravir les pentes les plus raides des hauts sommets de la cordillère d’Elarn Physique Les hurlements étaient parvenus jusqu’aux oreilles de pas moins de la moitié d’Hjarheln et certains se pressaient déjà autour de la demeure dont ils provenaient, par inquiétude ou simple curiosité. Le fracas à l’intérieur semblait témoigner d’une lutte violente et, malgré les scénarios peu enviables qui fleurissaient dans l’esprit des citoyens rassemblés devant la scène sans pour autant en comprendre les enjeux, aucun d’entre eux ne se serait risqué à pousser la porte d’entrée, car cette maison leur était connue. Les pas précipités du Jarl et de sa garde étaient eux aussi couverts par les bruits de cassures, de jets, les chocs et les cris et la petite troupe fendit la foule presque sans attirer l’attention des badauds. Asgeir posa sa main sur la poignée de l’huis et marqua une pause pour essuyer son front un peu moite et rabattre les quelques mèches de ses longs cheveux blonds (presque blancs) en arrière afin qu’ils ne gênent en rien sa vision déjà fortement amoindrie par la perte récente de son œil gauche. Un dernier regard en direction de son escorte et un hochement de tête pour leur ordonner de s’occuper de la foule grandissante et il rentra seul à l’intérieur. L’éclairage était pauvre, le soleil passant mal à travers les rares ouvertures dans les murs et le toit. Toutes les bougies du foyer semblaient avoir été éteintes il y a peu et il ne restait que quelques braises rougeoyantes dans l’âtre. Asgeir avançait sur la pointe des pieds, s’agaçait des grincements de la baraque secouée par le vent qui lui faisaient croire à un guet append lors de chacun de ses assauts répétés contre les parois. Le silence avait gagné l’intérieur depuis que le valdra y avait pénétré, aussi prenait-il son temps, ne pouvant compter que sur son œil valide et ses oreilles. Sa large dextre reposait sur la garde de sa dague prête à extraire cette dernière de son confortable fourreau au premier signe de danger. La prudence du Jarl n’était pas exagérée et le moindre faux pas pouvait lui coûter la vie, surtout dans un environnement si sombre. Dehors, la foule s’était calmée. Tous et toutes, éloignés de quelques pieds de la bâtisse par les soldats en place, attendaient, sans mot dire la suite des événements. Aucun mot ne vint briser ce silence écrasant pendant près de deux minutes et les seules paroles résonnant dans l’atmosphère furent, pendant ce court moment aux allures d’éternité, celle de la mer et des créatures ailées qui annonçaient le retour des pécheurs et de leur pont recouvert de poissons frais aux yeux aussi vitreux que les visages des badauds campant dans un mutisme religieux et chargé d’angoisse étaient sombres. Soudain un cri de rage déchira l’air, levant au passage la paralysie de l’assemblée. On entendit un grand craquement, puis un second. Le troisième arriva avec la rupture du mur de bois noir sur lequel était plaquée la porte d’entrée. La face rougie par la morsure glaciale de la neige, Asgeir en sortit la tête et se releva et épousseta sa côte de maille tandis qu’une silhouette immense tentait de s’extirper de la maison par la nouvelle ouverture. Les passants reculèrent, rapidement imités par la garde — quoiqu’avec un peu plus de discrétion. Le Jarl soupira à la vue de tant de couardise parmi ses soldats, mais à leur décharge, une grande majorité de guerriers auraient fait de même confrontés au monstre, qui désormais dehors et haches en mains, les fusillait du regard. Brothun faisait presque sept pieds de haut sur trois de large et ses armes — forgées sur mesure par le Jarl lui-même — étaient comparables à certains enfants du village en termes de taille. Asgeir, du haut de ses exacts 6 pieds, était imposant pour un valdur pourtant, devant cette force de la nature qu’étais le berserk enragé, on lui aurait plus facilement prêté des allures de bambin que de combattant. Cela dit, tous ici savaient qu’il était probablement le seul à Hjarheln à pouvoir tenir tête à Brothun. Sans se démonter, exhibant son calme légendaire et sa patience, Asgeir s’avança de quelques pas vers l’immense valdra comme s’il avait oublié l’affront que ce dernier lui avait fait en l’éjectant de sa demeure à coup de pompe et à travers le mur qui plus est. - Brothun ! Je comprends que tu sois en colère et je m’excuse d’avoir pénétré chez toi sans autorisation. Je ne veux qu’une seule chose, c’est de parler à Bryyn et Skyari et de voir si elles vont bien. Ensuite, je te laisserais tranquille. L’immense valdra répondit en commençant par un crachat aux pieds de son seigneur et un regard chargé d’impertinence d’envie de meurtre. - Et pourquoi elles n’iraient pas bien, hein Monseigneur ? Va donc t’occuper de ta femme et de ton fils au lieu de venir me parler de ma famille. Un murmure scandalisé parcouru l’assemblée. Tous ici connaissaient la tragédie qui avait frappé la maison du Jarl quelques mois plus tôt et le simple fait de faire référence aux proches perdus d’Asgeir en sa présence était le plus grand des affronts. L’insulté n’en tint pour autant pas rigueur, car il savait que cette information n’était pas en possession du berserk et qu’aussi impertinent qu’il ait voulu être, ce dernier ne pouvait se douter d’avoir arrosé de sel une plaie ouverte, le regard gris du valdra masquant sans peine la douleur qui courait pourtant derrière lui. - Mais j’y compte bien mon ami cependant, je crains de ne pouvoir partir avant d’avoir vu si ta femme et ta fille… Asgeir n’évita la hache que de quelques centimètres et, le temps d’un battement d’oeil celle-ci se trouvait dans le crâne d’Ube, le tisserand. Un mouvement de panique saisit la foule et tous partirent à grandes enjambées se réfugier chez eux tandis que les gardes tiraient tour à tour leurs lames et s’apprêtaient à faire face au géant avant d’être interrompus par le Jarl. - Ne bougez pas ! LLes soldats se stoppèrent sans comprendre, mais obéirent. Le berserk avait quant à lui le regard fixé sur la main qui avait instinctivement lancé la hache, les yeux pleins de regret, d’incompréhension et de résignation. - Éloignez-vous un peu et faites en sorte que personne ne s’approche. Puis, se retournant vers Brothum : - C’était l’erreur de trop mon ami… Je crois que je ne peux plus te protéger à présent. Le berserk éclat d’un rire chargé d’ironie et de mélancolie. - Asgeir… Je ne suis plus sauvable depuis que la carpette pitoyable qui nous sert de Roi a fait embarquer mes fesses sur la mer pour les royaumes vreëns du sud. Le Jarl se mordit la lèvre inférieure à la simple pensée du Roi Sven et des conséquences des décisions de ce dernier, laissant couler quelques gouttes de sang qui vinrent teinter d’un rouge cramoisi sa longue barbe grisâtre. - Je connais parfaitement le sort qui m’est réservé, mais je préfère décider moi-même. Laisse-moi au moins partir en guerrier Rundskjold, sinon c’est l’alcool ou le billot qui m’attendent. On dit que Morgarht n’aime pas les ivrognes et qu’Alstorm renie ceux qui meurent sans tenir une arme. Attrapant la dernière de ses armes à deux mains, le monstre fondit sur Asgeir avec la force et la rage de dix hommes. Celui-ci esquiva la charge d’une roulade sur le côté et s’empara du bouclier de l’un des soldats avant de dégainer Alftajt : l’épée longue des Jarls de Lahart. L’acier de cette lame était si pur et si parfaitement entretenu qu’aux rayons du soleil, elle semblait prendre un aspect de feu attaché à une garde d’or. Bientôt ce feu se déchaina sur le géant tandis que ce dernier tentait d’arracher la tête de son adversaire d’un coup sec, usant de revers dévastateurs et de coups calculés difficilement prévisibles. En face, le Jarl tenait bon. Poussée par les nombreuses bouffées frigides qui balayaient la côte, sa chevelure argentée s’envolait dans le vent à chaque frappe à la lourdeur écrasante s’abattant sur son égide avec de faux airs de foudre et dont le grondement métalique résonnait jusqu’à la place centrale de la capitale de Lahart. Au bout du manche de son énorme hache, Brothum se déridait tout, en continuant ses assauts, devant l’impassibilité d’Asgeir, qui malgré les secousses qui lui engourdissait les bras, semblait posséder une défense toujours aussi impénétrable que quinze ans auparavant lorsque les deux hommes combattaient dos à dos les hordes Ordhalerons et Vreëns dans le chaos des raids sur les Royaumes du sud. Le géant s’étonna de sourire en se remémorant la guerre. Cette même guerre qui lui avait tout prit. Le sommeil, la joie, l’émerveillement, le courage, la foi et la confiance pour ne les remplacer que par des visions cauchemardesques, des souvenirs douloureux et une rancœur à faire trembler de colère le plus compréhensif des hommes. Mais là, enfin, dans ce combat dont il savait qu’il ne réchapperait pas, il se sentait heureux en constatant toute cette peur et toute cette colère l’abandonner pour le laisser redevenir une ultime fois le jeune soldat fougueux animé par la soif d’aventures et de gloire qui avait quitté son foyer pour le large il y a bien longtemps. Silencieux, laissant son art parler pour lui-même, Asgeir observait le visage du berserk. Le sourire de Brothum lui faisait mal. Une douleur viscérale, aiguë qui rallumait une fois de plus la haine qu’il gardait en lui à l’égard des politiciens qui les avaient envoyés en enfer, sur des champs de bataille où l’on ne trouve ni honneur ni accomplissement, seulement le désespoir et l’incompréhension. Une parade de plus : celle de trop qui déséquilibra le berserk et Alfajt s’enfonça profondément dans les côtes du géant valdra comme un coutelas perse une motte de beurre resté au soleil. L’acier dans son buste arracha quelques râles à Brothum et celui-ci tomba à genoux devant le Jarl qui le soutint dans sa chute. - Haha, tu as toujours été comme ça Asgeir… - Comme quoi ? - Peu… peu importe les forces qui s’abattent sur toi, ton bouclier tient toujours le coup. Ça m’a été insupportable lorsque nous sommes rentrés, tu sais… Tu agissais comme si la guerre ne t’avait pas marqué, au point que je me suis mis à douter de t’y avoir vu. Je me demandais en permanence comment tu pouvais continuer… à vivre. Asgeir ne répondit pas. Le vent souffla et fit une fois de plus voler sa chevelure d’argent ornée de bijoux. D’un coup sec, il retira sa lame du corps de Brothum avant d’allonger ce dernier sur le sol blanc de neige qui déjà, se teintait d’un rouge de mort : sombre et fataliste. - Dis à Bryyn, que je suis désolé de ne pas lui avoir laissé le plaisir de m’achever. Le Jarl hocha la tête, un sourire déchiré sur le visage tandis qu’il observait le dernier homme à l’avoir accompagné au cœur du feu des conflits, passer de l’autre côté. Alors que les yeux du géant se ternissaient et que son corps s’alourdissait, le vent redoublait d’intensité comme répondant à la tristesse du valdra, désormais ultime d’une espèce en passe de disparaître à Hjarheln : celle des vétérans de la guerre d’Ivar, le Roi-fou du Nord. Les gardes pénétrèrent la bâtisse maintenant bancale et en ressortirent bien vite, accompagnant la jeune femme qu’ils y avaient trouvée ainsi que son enfant. Bryyn se figea un instant en voyant la dépouille de son époux étalé dans toute sa longueur sur le sol de neige et, confiant sa fillette à l’un des hommes qui l’escortait, elle se précipita vers ce dernier, empoignant sa dextre de ses deux mains qui semblaient minuscules comparées à celle du berserk. Asgeir se pencha vers elle et repoussa la capuche dont elle était affublée, découvrant une chevelure dorée majestueuse et des yeux d’un bleu de tempête ainsi qu’une marque sombre entourée de rouge sur une joue gauche ayant gonflé de manière évidente. Il désigna blessure du doigt. - Brothum ? La jeune femme acquiesça l’air sévère, les sourcils froncés, mais les yeux emplis de tristesse. Elle répondit d’une voix forte, mais tremblante de chagrin. - Ne vous faites pas de fausses idées mon Jarl. C’était la première fois qu’il levait la main sur moi. Il n’était pas comme ça… Il n’était pas comme ça. Les larmes se mirent à couler le long de ses joues. - C’est ma faute. Je lui ai dit que je partais avec Skyari, que je ne pouvais plus l’aider. Qu’il n’aurait… qu’il n’aurait pas dû revenir des royaumes du sud… Les sanglots de Bryyn se mirent à résonner dans l’air tandis qu’elle enserrait contre son sein le visage inerte de l’homme qu’elle avait aimé et haït. Asgeir se releva le cœur déchiré, ne sachant que dire à la cette veuve dévorée par la culpabilité, le remords et la tristesse. Il fit quelques pas dans la neige vers les gardes et la jeune enfant âgée d’un couple d’hivers seulement, enveloppée dans un drap blanc, et maintenant orpheline d’un père. Il passa une main dans la chevelure naissante du bébé assoupi avant de perdre son regard dans les cieux et les flocons cristallins qui reprenaient leur chute vertigineuse depuis le royaume d’Alta, se demandant quand, enfin, les retombées du conflit cesseraient-elles de briser des existences, de marquer des vies. "2nd Astar de Siralon, an 78 de l’ère des Rois." Caractère Sa pupille grise scrutait le fin ouvrage de bois dispendieux et métal précieux dans lequel reposait le même alcool qui imbibait le bas de sa grande barbe couleur de nuage, laissant le respect et l’appréciation conquérir son visage, habituellement si sombre à ce genre d’événements, dévoilant aux rares yeux qui se fixaient sur sa personne attester en secret de la possibilité qu’un sourire n’arrive un jour sur la face d’un être en apparence indifférent au monde lui-même. Quelque part, au fond de lui, il se savait observé — nonobstant le profond égarement dans lequel il s’était perdu — et peut-être était-ce cela qui le tirait fréquemment de ses contemplations pour risquer un regard méfiant sur le paysage alentour. Derrière la coupe qu’il tenait dans sa main droite à hauteur de sourcil, il discernait la cohue, les bagarres, les danses, les ronds de jambe comme les révérences honnêtes, les courbettes maladroites, l’assurance volée, autant de choses qui ouvrirent, de nouveau, la porte de ses oreilles au son. Un léger rictus s’installa sur son visage alors qu’il revenait à la réalité à coups d’odeurs d’alcool et de viandes, de mélodies et rythmes à faire entrer Alstrom lui-même dans ce grand hall déjà bondé, et de la finesse du vin qui coulait dans sa gorge. L’assise à sa droite sortit soudain de son champ de vision, le poussant à tourner sobrement la tête afin de résoudre le mystère derrière cette abrupte disparition juste à temps pour reconnaître les contours de la jeune femme qui s’prenait place à ses côtés et l’invitait à avorter son mouvement rotatif pour, de nouveau, concentrer son œil valide sur les festivités, sa curiosité satisfaite. - Ma Reine… Les mots sortirent de sa bouche par obligation et il ne put s’empêcher de remarquer l’engourdissement de sa mâchoire ainsi que la manière dont ses lèvres étaient restées partiellement collées durant cette courte prise de parole, alourdies et empâtées par le manque d’exercice, rendant sa diction quelque peu approximative. Telle était souvent la sonorité de ses vocables en début de conversation. - Jarl Osmoundson, je ne m’attendais pas à vous voir en ces lieux. La voix était claire et l’intonation point hostile, cependant ce simple trait annonçait moult questions auxquelles ledit Jarl ne souhaitait pas particulièrement avoir à répondre. Asgeir soupira devant la perspective d’un long et stratégique échange verbal, mais, un minimum respectueux, il répliqua poliment quoiqu’avec une malice similaire. - Ne vous moquez pas de moi « Princesse ». La douce saison offre chaque année de nouvelles perspectives au voyage. Vous avez été sage d’ordonner ce rassemblement en une telle période : il aurait été compliqué pour n’importe lequel de vos sujets de se soustraire à ses responsabilités sans un prétexte des plus convainquant. Svanhilde ne releva pas l’appellation qui, pourtant, lui déplaisait et acquiesça d’un signe de tête. - Il serait, en effet, fâcheux qu’il manque un trop grand nombre de Jarl pour célébrer mon intronisation. Certains pourraient y voir quelque sorte de réticence chez les absents ce qui, étant donné ma position, me forcerait à visiter lesdits individus pour leur faire connaître ma vision des choses. La jeune femme laissa intentionnellement passer quelques secondes afin d’observer la réaction de son interlocuteur dont le comportement ne changea guère, les yeux toujours détournés du visage couronné. - À ce propos… Je n’ai croisé ni le Jarl Björn ni le Jarl Alstein durant les festivités. J’aurais pensé que vous voyageriez ensemble. Le corps du quarantenaire se raidit un instant avant que, dans une inspiration lourde de résignation traduisant parfaitement le peu d’envie qu’il eût de devoir tenir cette conversation, il ne plonge la dernière de ses orbes grisâtres dans les mires aux couleurs de mer agitée de la reine nouvelle. - Eh bien… Disons simplement que leurs responsabilités m’ont été déléguées et que, pour ce soir, je suis le représentant de l’ensemble du « Bras de Vladrek », ne vous en déplaise ma Dame. Le regard de Svanhilde changea pour concorder avec le ton sérieux que prenait la conversation et en même temps, elle s’approchait du visage du Jarl afin que leurs voix ne s’élèvent trop. - Et si cela me déplait ? dit-elle sèchement quoique sans colère et avec un caractère plus calme que le valdra ne l’avait prévu. Asgeir se redressa vivement sur son assise et, avec une indignation certaine, bien que rapidement réprimée, reposa son gobelet sur la grande table de bois sombre qui lui faisait face. Sa voix se fit plus forte, mais pas suffisamment pour capter l’attention des convives. La discussion venait de prendre une tournure plus tumultueuse, le Jarl le comprenait. Mais il savait également que l’histoire qu’il était à présent obligé de conter à la jeune souveraine aurait pu être évitée si la royauté avait daigné prêter oreille à ses dires. - Ne faites pas celle qui ne sait rien Strand… lâcha-t-il finalement, plein de dépit. Cela fait des années voir des décennies que cela pend au nez de votre père et par droit de succession au vôtre. Malheureusement, jusqu’ici, jamais Terkel ne consentit à tenir compte de mes avertissements. Son corps soudainement crispé se détendit bien vite et le dos d’Asgeir épousa de nouveau le l’appui de son assise. - Peut-être avait-il compris la situation et prévu les résultats que nous observons aujourd’hui et cela l’arrangeait -il, qui peut le dire ? L’esprit de votre père n’a jamais été des plus simples à déchiffrer. Il avait prononcé cette dernière phrase avec nettement moins d’agressivité et plus de lassitude que les premières. La nostalgie s’était emparée de lui au fur et à mesure de son discours et la reine décela une pointe d’amertume dans une mer de tristesse en perdant son regard au-delà des mots du quadragénaire. - Que c’est-il passé Asgeir ? Le Jarl s’interrompit quelques secondes et entreprit de remplir de nouveau sa coupe, mais trouva l’amphore vide. Agacé, il la reposa sans douceur sur la table et enchaîna, le visage sombre, la voix grave. - Les Jarldoms de Maeth et Gywnah ont été annexés par Lahart après l’échec de leur tentative de coup d’État. J’ai nommé de nouveaux dirigeants à leur tête : des hommes de confiance qui ont juré allégeance à la Terre des Dieux et à son peuple. Les anciens Jarls ont tous deux traversé de l’autre côté. Björn à périt sous ma lame suite à sa demande de duel lors de son procès et Alstein quant à lui, m’a été livré par ses propres gens quelques jours après sa défaite et été offert en sacrifice à Elysea au cours du grand Blot de la semaine passée afin de nous garantir son soutient pour les récoltes de l’année à venir. Puisse Morgarht prendre soin de leurs âmes en son royaume. Svanhilde demeura bouche bée pendant quelques secondes, les yeux fixés sur le visage de son vassal, son cerveau tentant tant bien que mal d’intégrer toutes les conséquences qu’un pareil événement pourrait avoir sur le pays dans son intégralité. Sans un bruit, elle laissa enfin la paume de sa main s’aplatir sur son front tandis que ses iris restaient emplis de confusion, bloqués sur le sol. - Rundskjold… À l’appel de son surnom, le Jarl posa pour la première fois toute son attention sur son interlocutrice. Svanhilde s’adressait au guerrier, à l’homme qui était revenu du chaos des raids contre les royaumes du sud du continent, à celui qui avait vu le feu des ordahlerons et qui subsistait pour le décrire aux vivants. L’échange de regards dura quelques secondes sans plus et aucun mot ne vint s’ajouter, former une phrase ou préciser la pensée de la couronnée. Asgeir acquiesça en s’inclinant légèrement vers la souveraine qui hocha la tête en retour avant de se lever et d’aller se mêler au autres invités. Lui restait là, l’observant s’éloigner tandis qu’au même moment passait un esclave portant vin et hydromel qu’il héla d’un signe de main avant de contempler le doux liquide remplir son verre et d’envoyer le serviteur lui trouver une nouvelle amphore. Tout en reprenant sa scrutation des danses des ombres de flamme et d’hommes sur les murs du grand hall, il repensait aux yeux de la jeune femme lorsqu’elle l’avait appelé et sourit. Un sourire soulagé teinté de surprise, car par delà ses iris, il avait discerné bien des choses. L’autorité d’un souverain, la compassion et la loyauté d’une amie et la confidentialité d’une alliée. Habituellement mal à l’aise avec les représentants du pouvoir, le valdra conclut, de manière aussi discrète qu’affectueuse, tout en jetant un dernier regard à la tête couronnée maintenant en grande discussion avec les autres invités : - Merci, jeune reine. Svanhilde passerait cette affaire sous silence si aucune âme vivant au-delà du bras de Valdreck n’avait vent de la prise de l’emprise d’Asgeir sur ce dernier. Les autres Jarls devaient être maintenus dans l’ignorance ou bien les luttes de pouvoir commenceraient à fleurir çà et là, rouges comme le sang qu’elles feraient couler dans le royaume du nord où les seuls pétales jonchant le sol sont, la plupart du temps, tout de glace de blanc. "Couronnement de la nouvelle Reine de Valdrek : Svanhilde Strand, fille de Terkel Strand, an 91 de l’ère des Rois." Inventaire Les titres et les rangs ne sont que bien peu de chose sur les contrées oubliées des hommes où le berger est tout autant utile à la communauté que le forgeur ou le stratège et non moins capable de prouesses au combat. Malgré sa position de Seigneur des terres de l’ouest : du « Bras de Vladrek » Asgeir n’est donc pas le propriétaire d’un grand nombre de biens. La plupart du temps forgeron et marin, ses principales propriétés sont donc son navire et sa forge ainsi que les équipements l’accompagnant, une chambre étroite aménagée à l’étage du grand hall du Jarl dans laquelle il ne dort pas souvent, un petit coffret de bronze à l’intérieur duquel il conserve ses économies et les souvenirs de ses raids et, enfin, quelques atours très subtilement ornés qu’ils ne portent que peu et auxquels il préfère de simples vêtements, peu gracieux, mais chauds et résistants. Seuls quelques rares objets restent chers à son cœur. Tout d’abord sont navire : Skelräed. Un grand bâtiment pour les standards nordiques. Pouvant employer près d’une soixantaine de rameurs et possédant une large cale à remplir de butin pour chacune de ses sorties et mer. La figure de proue fait hommage à Morghart : un vieil homme courbé, s’appuyant sur un bâton d’if, les yeux bandés, mais la tête haute, semblant, lorsque la nuit tombe, observer les astres lointains. Il s’agit du seul de ses objets précieux qu’il ne porte pas la plupart du temps sur lui. Il a été créé sur demande et en collaboration avec Asgeir par les plus grands charpentiers Alsdernes dans le but de rivaliser avec les bâtiments ordhalerons : leur savoir-faire ancestral se combinant avec l’expérience personnelle du Jarl pour donner naissance à ce navire monstrueusement rapide et stable. - 30 bancs de chaque côté - Une cale de près de 25 tonnes en capacité de chargement. - Une voilette en haut de mât ajouté à la grand-voile colorée traditionnelle. - Système à quille et gouvernail à l’arrière pour plus de protection. - Une vitesse de pointe de presque 15 nœuds à la voile et 8 à la rame. Le Skelräed tranche avec les autres navires Alsdernes, mais ses résultats sont également sans précédent. Asgeir est convaincu qu’à l’avenir toutes les flottes du nord utiliseront ces innovations même si les contraintes matérielles en empêchent la production régulière. Viennent ensuite un collier et un bracelet. Le collier fait d’argent extrait des monts à l’est de la ville, gravé de symboles que seule la défunte compagne du Jarl savait déchiffrer et seul souvenir qu’il lui reste d’elle. Le bracelet lui, appartenait à son fils que les eaux glacées ont emporté il y a de nombreux hivers de cela. Il les porte toujours, cachés du regard des autres sous ses vêtements. Enfin, ses armes et outils. La ceinture d’Asgeir a été faite sur mesure et sur commande du Jarl. Comprenant de nombreuses accroches et pochettes dont chacune à son utilité. Dans l’ordre de gauche à droite : Alftajt : Une épée longue à la lame forgée par les nains d’un acier inconnu des hommes du nord. Il s’agit d’un cadeau dont les raisons ont été perdues dans le temps. Elle se transmet de Jarl en Jarl et est symbole d’autorité considéré comme un trésor valdra. Viennent ensuite une hache et deux dagues forgées par Asgeir lui-même. L’acier et le bois proviennent tous deux de sa montagne natale. À leur droite, on trouve trois pochettes servant pour (dans l’ordre) les herbes, les osselets de prémonition et les pièces de monnaie. Enfin quelques accroches afin d’ajouter, si besoin, du matériel d’escalade, des outils ou une pochette supplémentaire. Ambitions & Desseins Reigner du mieux qu'il peut sur les siens, retrouver le goût de la vie, essayer de nouveau d'être un père et devenir un vrai guerrier quoi que cela veuille dire... Divers Reconnaissez-vous être âgé d'au moins 18 ans ? : Il parrait Moultipass : validé par Lorel + ENFIN le TC !!!! Bon toutes mes excuses pour la longueur du truc mais j'en avais besoin. Et puis bon 1 fiche par an ça va non ? Hein ? Alleeeeez :3 |