D'aussi loin que je me rappelle, j'ai presque toujours connu le Continent Miradelphien ainsi ; en proie à de mémorables campagnes menées sous le regard et au nom des Dieux, ou encore des querelles de puissants riverains trop prompts à élargir leur territoire, sans parler, bien-sûr, des fines stratégies qui sommeillent en chaque anodin discours.

De grandes dynasties qui s'inscrivent dans la légende aux petites gens qui surpassent leur condition, des gueux essayant de survivre aux anonymes enfants des rues, des preux combattants aux héritiers en quête de gloire, chacun a un rôle à jouer en ce formidable rouage qui nous précipite inexorablement dans les abîmes du temps.

Qu'ils soient elfes des forêts ou cousins noirs des landes arides, téméraires mortels ou robuste peuple tapi sous les sommets, tous peuvent graver de leurs empreintes et de leurs aventures, la formidablement riche Histoire du Monde connu.

~ S.P. Entia ~
Le Voyageur du Vaste Monde

QUE SE PASSE-T-IL ? - dans nos différentes Factions.

Derrière les frondaisons d’Anaëh, les elfes Sylvains vivent une époque de profondes transformations. Rassemblés dans les Cités-Mères des Protectorats, les Taledhels s’appliquent à cultiver leur sentiment d’unité. Car unis, sous le jeune règne d’un Aran ambitieux, il leur faudra l’être. Les simultanés main tendue de la part du peuple nain et augures de guerre d’un Elda rongeant le Sud semblent autant de présages… Autant d’appels aux Taledhels à suivre l’exemple des racines de l’Estel et à s’étirer vers l’inconnu.

Leurs frères Citadins font de dangereux pas vers l’extérieur, mais pour l’instant, la Sylve n’a pas hurlé. Des magies des temps passés refont surface, laissant planer sur l’Œuvre les brumes de l’incertitude. Et comme pour ajouter à l’angoisse et à la confusion, les bois d’un Linoïn dont le deuil arrivait enfin à terme osent Chanter un nouvel espoir. C’est une époque charnière pour les elfes des clans Noss, car leur monde change, et peut-être se trouveront-ils forcés de changer avec.



En Péninsule, des années de guerres intestines font place à une paix que l'on avait point vu depuis des décennies, toute relative qu'elle soit. Bien que les conflits et animosités de certains fiefs ne soient pas tous effacés, les grands seigneurs du royaume ont su mettre leurs griefs de côté afin de s'unir pour une meilleure reconstruction du royaume. Les jeux subtiles de la haute noblesse n'en sont pas moins présents et chacun tente de tirer au mieux son épingle du jeu, que cela soit par le meurtre ou la fourberie.

Loin de ces préoccupations, le peuple profite lui aussi de cette période faste qui accompagne la paix du Royaume. Une quiétude toutefois perturbée par l’apparition de gênants gobelins avec lesquels les terres proches des montagnes doivent désormais composer, mais aussi la recrudescence de bandits, anciens mercenaires ayant perdu leur travail depuis que les guerres se sont terminées.



La terre cosmopolite d'Ithri'Vaan s'agite. Avec la menace des sombres de l'est, Thaar a besoin plus que jamais de restaurer une unité bien fragile alors que le commerce de la Mer Olienne est perturbé par l'apparition de dragons sur l'archipel de Nelen. Après l’éviction de plusieurs Princes Marchands, de nouvelles têtes s’affirment à la table du Conseil de Thaar. Des alliances des plus surprenantes sont créés en ces temps sombres. Le mouvement des ost noirelfiques annonce la guerre au nord et les Princes Marchands vont devoir se positionner franchement sur l’échiquier géopolitique.



Les Nains du Zagazorn ont élu un nouveau Grand-Roi à la politique prudemment plus ouverte que son prédécesseur. L'ouverture diplomatique se fait en faveur des Elfes d'Anaeh, tandis que l'ouverture commerciale, elle, est plus tournée vers la Péninsule. De grands chantiers parsèment l'intérieur du royaume Nain, signe que le Nord est enfin relevé des affres du Voile. Les enjeux sont grands pour le peuple Nain, qui cherchent à retrouver leur gloire d'antan, et à retrouver tous les savoirs perdus.



Suite à l’assassinat de leur reine, après seulement deux mois de règne, les eldéens ont décidés, pour éviter une énième guerre civile, de laisser les dieux déterminer qui serait digne de diriger le Puy d’Elda. Pour ce faire l’Eda Vengeur est relancé et les osts sortent une fois de plus du Vatna. Comme ce fut le cas il y a deux cycles, les ilythiiri comptent se servir de Sol’dorn comme base avancée pour leur guerre sainte. Mais après leur cuisante défaite à Naélis, les osts eldéens se sont repliés à Erlem, un petit fortin non loin de la frontière avec l’Ithri’Vaan. De là, ils contrôlent activement la frontière, tentant tant bien que mal de se remettre de leurs pertes.
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(voir chrono récente)