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Ethel d'Ilaria - Héritière du duché d'Ilaria, Lyria

Ethel d'Ilaria
◈ Missives : 1

◈ Alignement : Neutre
◈ Race : Valduris
◈ Ethnie : Vreën
◈ Origine : Lyria
◈ Crédit Avatar : .

Héros
Ethel d'Ilaria

◈ Dim 3 Juin 2018 - 18:04

◈ Prénom :  Ethel
◈ Nom : d'Ilaria
◈ Sexe : Femme
◈ Âge : 18 ans
◈ Date de naissance : 9 magrh de l’an 72 ère des rois
◈ Race : Valduris
◈ Ethnie : Vreën
◈ Origine : Ordanie / Lyria
◈ Alignement : Neutre
◈ Métier : Héritière du Duché d'Ilaria


Magie


Magie des ombres :

Si elle a cru longtemps devenir folle, aujourd'hui Ethel comprend un peu mieux la nature des spectres qui l'entourent. Malgré tout, elle n'est pas encore totalement certaine de ne pas perdre la raison.
Parfois, il n'y en a qu'un, bien tangible. D'autres fois, elle est entourée d'ombres floues. Jusque-là, ses spectres sont toujours restés immobiles. Dans tous les cas, à part être effrayants, Ethel est bien incapable de dire s'ils peuvent être dangereux pour les autres ou non.



Compétences, forces & faiblesses


> Arts de la noblesse & de la bourgeoisie
(Métier engagé : héritière du duché d'Ilaria, Lyria)
- Lecture & écriture (maître)
= Un noble ne saurait se passer de savoir lire et écrire. Passionnée par ses lectures, Ethel n'a pas à rougir de ses savoirs en la matière.
- Mathématique (comptabilité, arithmétique de base) (intermédiaire)
= Née fille de Duc, Ethel a sûrement appris à user de mathématiques afin de pourvoir à la gestion d'un fief, comme toute future épouse de haut rang doit l'apprendre.
- Étiquette (Lyria : experte)
= La jeune femme est née dans la noblesse et sait se tenir au sein d'une Cour.
- Politique (Lyria : intermédiaire)
= Nous partons du postulat qu'elle a reçu, sans exceller pour autant, des bases d'enseignement en politique afin de ne pas heurter les alliés ou ennemis potentiels du duché de son père.
- Équitation (intermédiaire)
= Ethel a certainement appris à monter à cheval afin de suivre son futur époux ou même son père en chasse.
- Diplomatie (Lyria : avancé)
= Les femmes de la noblesse savent se taire, quoi dire et quand le moment est opportun. Elles savent ne pas provoquer le courroux de ceux qui leur font face, lors de banquets de la noblesse ou de soirées en la compagnie des plus grands de ce monde.
- Héraldique (intermédiaire)
= Ethel sait certainement reconnaître quelques blasons et armoiries de son royaume et des royaumes alliés.
- Représentation (chant, musique : maître)
= Étant la seule passion d'Ethel, la musique et le chant lui sont aussi vitaux que de respirer. Même si, à cause de son essence magique terrifiante, elle ne se montre plus, elle maîtrise de nombreux instruments et le ton de sa voix est juste et beau.

> Compétences libres
- Folklore (Lyria : intermédiaire)
= Ethel sait très certainement les coutumes de son peuple. Pas assez pour en maîtriser les subtilités, mais suffisamment pour être porte parole des gens de ses terres.
- Religion (Vreën, culte d'Alvar : avancé)
= Née dans les hautes auspices d'un monde pieux, elle a reçu depuis l'enfance les enseignements d'Alvar.
- Histoire (Ordanie : intermédiaire)
= La jeune héritière ne possède pas le talent des plus érudits. Néanmoins, par l'implication de son père dans nombre de décisions politiques et guerres, elle connaît les grandes lignes de l'histoire de Lyria mais aussi des royaumes Vreën d'Ordanie.
- Natation (avancé)
= Nous supposons qu'on lui a appris à nager. Les Lyriens étant un peuple de navigateurs, il semble impensable que cette matière ne lui ait pas été brièvement enseignée.


Forte de son éducation, Ethel est une jeune femme intelligente et cultivée, mais n'ayant jamais démontré d'intérêt particulier pour une matière ou une autre, elle n'excelle dans aucun domaine particulier. Hormis peut-être la musique, qui a été pendant longtemps son seul loisir. Elle maîtrise assez bien plusieurs instruments et sa voix est souvent très appréciée. Avant l'arrivée des spectres, la jeune femme se produisait souvent lors de banquet avec la duchesse Helen, n'ayant aucune crainte quant à paraître en public, depuis la peur de voir l'un d'entre eux se matérialiser la contraint à éviter autant de possible de s'exposer aux regards.

Même si elle pense bien connaître le monde à travers ses livres, les contes et légendes qui lui ont permis de s'évader un peu, en réalité Ethel n'a aucune expérience en dehors de Lyria, son plus grand voyage ayant été de se rendre à Altar. En réalité, le duc a toujours tout fait pour que sa fille mène une vie extrêmement protégée, alors certaine réalité du monde lui échappe très certainement. Même si l'épidémie lui a quelque peu ouvert les yeux sur la dureté de la vie.

N'ayant pas réellement d'envie ou d'ambition particulière, du fait de sa personnalité mélancolique qu'elle travaille bien malgré elle, il est totalement impossible pour elle de faire preuve de dépassement de soi. Pourtant, s'il y a bien un trait de son caractère qu'elle aimerait changer, c'est bien celui-là. En quittant Ilaria, même si ce ne fut pas un choix de sa part, loin des fantômes, des regards tristes qui ont accompagnés son enfance, peut-être réussirait-elle à devenir quelqu'un d'autre.



Physique


Pour ceux qui ont connu sa mère, la ressemblance est indéniable : la même allure noble, le même port de tête fier, la même petite taille et carrure fine. Malgré tout, on ne pourrait que les différencier facilement. Quand l'ancienne duchesse rayonnait toujours par ses sourires et sa bonne humeur communicative, les sourires d'Ethel, eux, se faisaient rares. À vrai dire, son air neutre ne la quitte que rarement, à part peut-être quand elle est seule, la rendant plutôt indéchiffrable. Quand l'une se montrait toujours avenante, l'autre préférait se montrer distante.

Leurs traits physiques sont pourtant en bien des points identiques, même si le regard de sa mère était plus accueillant, Ethel possède la même teinte de vert, tacheté de marron et les sourcils naturellement bien dessinés. Son visage, même s'il n'est pas très expressif, inspire la douceur, tout comme ses gestes et sa démarche. Son teint apparaît sans défaut, trahissant une vie toujours confortable, ne présente aucune tâche ou cicatrice visible, hormis sa tache de naissance bien cachée à la naissance de sa nuque.

Tout comme sa mère, elle a une chevelure châtain qui ondule légèrement sur les longueurs. Depuis le jour où on lui a dit qu'elle était le parfait portrait de sa mère avec les cheveux relevés en chignon, elle les garde détachés ou alors simplement noués dans le dos par un ruban. Une longue tresse est aussi envisageable pour de rares occasions, mais elle n'affectionne pas particulièrement de se coiffer et encore moins qu'on le fasse à sa place.

Préférant rester discrète, même si toute sa garde de robe est évidemment de bonne qualité, elle préfère les tenues sobres, sans couleur vive ou trop éclatante. Si elle doit accompagner ses vêtements de bijoux, son choix se portera plutôt pour des parures de qualité, mais pas trop encombrantes.



Caractère



Enfermée depuis sa petite enfance dans une profonde mélancolie, Ethel ne s'intéresse à rien à part peut-être la musique et sans doute parce qu'elle permet de nourrir un peu plus son état d'esprit. Malgré tout, elle s'est toujours résolue à suivre ses leçons avec le plus grand sérieux.
Sans vraiment le savoir, elle s'est construit très tôt une solide muraille qui l'éloigne des autres, un peu à l'image de son père, finalement. Mais elle ne supporterait pas d'entendre dire qu'elle lui ressemble, persuadée d'être bien plus avenante que lui. En fait, à bien des égards, tous deux sont semblables. Quand il ne s'agit pas de prendre de décisions personnelles, ils sont l'un comme l'autre toujours très réfléchis et d'un tempérament calme. Personne n'a jamais vu le duc s'énerver - bien qu'il n'en ait jamais vraiment eu besoin, un seul regard de sa part suffit en général pour se faire obéir - et Ethel non plus, bien qu'elle soit totalement incapable de prendre un air sévère.

Derrière cette façade posée et réfléchie, bien peu de personne peuvent se vanter de connaître la jeune femme. À part Helen, qui n'est plus, ceux qui la connaissent sont loin de se douter qu'Ethel cache plutôt bien la petite fille apeurée dans le noir qui n'attend qu'une main tendue pour l'en extirper.

Malgré le luxe et le confort qui l'a toujours entourée, elle a toujours eu les yeux tournés vers la mer, espérant qu'ailleurs une vie heureuse l'attendait, préférant vivre à travers les contes qu'elles pouvaient lire et entendre plutôt que de se construire sa propre histoire.



Inventaire


Ethel n'a pas vraiment de possessions qui ne la quittent jamais. Pourtant, elle ne voyagerait sans doute pas sans un grand nombre de bagages, contenant robes de qualité et quelques bijoux. D'ailleurs, elle ne partirait pas non plus sans avoir le personnel compétent, capable de gérer toute la logistique d'un voyage.



Histoire



En l’an 72 de l’ère des rois, Ilaria est un paisible petit duché au nord de Lyria, bordé par des falaises surplombant la mer Prialm au nord et par des plaines verdoyantes au sud. Bien que les traces des invasions Alsderns n’aient pas encore été totalement effacées, le cœur de la seule grande ville du duché battait au rythme de son port et de son commerce protégés par la rassurante présence du fort, haut lieu militaire et aussi résidence du duc, qui se tenait fièrement au bord des falaises et surplombait fièrement la ville.
Le 9ème jour du mois de Margrh, le duc marchait au rythme des vagues que l'on pouvait entendre s'écraser avec force contre les parois des falaises, devant une porte. Derrière, se tramait une tragédie qu'il n'était pas prêt à supporter. Déjà endeuillé par la mort de ses filles quelques années plus tôt, son cœur ne s'était jamais vraiment remis de leur perte et alors qu'il s'attendait à vivre un heureux événement, sa femme allait le quitter à son tour.
Ce n'était peut-être pas très fréquent pour ceux de leur position, mais le fait est qu'il aimait beaucoup sa femme. Peut-être pas depuis leur rencontre, c'est avec le temps qu'elle avait su se montrer indispensable à ses yeux. Ses filles avaient été ses trésors. Lorsque Kaerdum a été attaqué par les Alsderns, le duc d'Ilaria avait mené ses hommes en renfort et en son absence, Lyria fut ensuite attaquée. À son retour, ses filles n'étaient plus.
Parcourant de long en large le couloir devant cette fameuse porte derrière laquelle se trouvait sa femme qui s'apprêtait à mettre au monde un nouvel enfant, il espérait déjà vivre de jours meilleurs. Les heures passaient, des femmes entraient et sortaient avec de l'eau, des linges sans prendre le temps de lui dire quoi que ce soit. Certaines évitaient même son regard. Sans doute, aurait-il dû déjà se douter que rien n'allait derrière cette porte, mais il était trop occupé à espérer.
Le soleil se couchait alors quand l'agitation dans la pièce semblait prendre fin. Il entendit les pleurs d'un bébé, mais son soulagement fut de courte durée. Quand la porte s'ouvrit enfin pour le laisser entrer, le duc vit en premier les tas de linges ensanglantés, puis la pâleur de sa femme qui respirait avec difficulté. On tenta de lui parler et il n'entendit rien, le duc n'avait pas besoin d'entendre qu'elle se mourait. Il se dirigea alors vers elle, lui prit sa main et resta là jusqu'au petit matin où la duchesse rendit son dernier souffle.


Ethel était née en emportant sa mère avec elle et bien injustement, elle aurait à porter ce fardeau toute son enfance. Au début, ça n'avait que peu d'importance. Après tout, elle avait des nourrices aimantes pour s'occuper d'un bébé bien portant, peu importe de recevoir des visites de son père ou non. Puis elle fit ses premiers pas et quand on voulait montrer à son père qu'elle marchait, celui-ci ne prenait pas le temps de la regarder. Pareil pour ses premiers mots. Bien qu'elle n'en ait évidemment aucun souvenir, ses nourrices avaient eu de nombreuses occasions de s'en offusquer devant elle quelques années plus tard.
Malgré tout ce que le duc ressentait ou ne ressentait pas pour sa fille, elle bénéficia des meilleurs précepteurs dès son plus jeune âge. On ne lui laissa pas vraiment le temps de jouer ou de préparer de mauvais coups, comme d'autre enfants de son âge pouvaient le faire.


Après l'année de ses 8 ans, les choses changèrent quelque peu. Après tout, n'avoir qu'une fille n'était certainement pas suffisant pour un duc et pour beaucoup, il avait attendu bien trop longtemps avant de prendre la décision de se remarier. C'est une jeune femme du duché voisin qui fut l'heureuse élue, du moins qui fut choisie. Helen était bien plus jeune que lui, mais la seule chose qui importait, c'était la naissance d'un fils.
Les premières années de la jeune duchesse furent assez difficiles, mais elle s'était grandement rapprochée d'Ethel. Toutes deux aimaient beaucoup la musique et elles y trouvaient une certaine sérénité à étudier ensemble. Une vie monotone s'était installée au fort, rythmée par les différentes leçons qui dirigeaient les journées de la fillette.
Il aura fallu attendre 4 ans avant qu'un enfant naisse de cette nouvelle union et la chance semblant être de mise, ce fut un garçon bien portant qui vit le jour, laissant l'opportunité au duc de se désintéresser de ses dames. Il était assez difficile pour une enfant de comprendre que quoiqu'elle ferait, jamais elle ne réussirait à plaire à son père alors qu'un bébé qui ne faisait que pleurer et manger avait déjà réussi à conquérir toute son affection.


La petite fille grandissait pour devenir une jeune femme et tous ceux qui avaient connu sa mère la retrouvaient dans ses traits. Ethel n’avait jamais vu, ne serait-ce qu’un portrait de l’ancienne duchesse, elle entendait parfois des discussions discrètes qui parlaient du temps heureux où celle-ci était encore en vie, mais on ne parlait jamais ouvertement d’elle, surtout pas en présence du duc. Même Helen, la nouvelle duchesse, semblait souffrir de ce souvenir qui hantait les lieux, parce qu’elle n'égalerait jamais un fantôme. Mais elle avait un fils qui la chérirait toujours.

Parfois, elle surprenait son père en train de la fixer, quand ils étaient obligés de passer du temps ensemble. Ce qui arrivait de plus en plus souvent. Malgré tout, leurs échanges restaient toujours limités à de simples politesses. Il était difficile pour elle de comprendre ses regards, elle était certaine d'y voir de la colère, mais elle semblait s'estomper avec le temps. D'autres regards étaient pleins de regrets. Parfois, il semblait vouloir s'excuser, alors qu'il détournait les yeux quand elle se tournait vers lui. Le plus souvent, elle y voyait de la tristesse.

Un jour, alors qu'elle s'était endormie un livre en main avec le bruit des vagues à la fenêtre de sa chambre donnant sur la mer, elle fut réveillée en sursaut par les cris de sa gouvernante qui était entrée dans sa chambre. Devant elle, se trouvait une ombre floue qui avait forme humaine, immobile. Puis elle disparut. Et même si madame Line avait vu la même chose qu'elle, Ethel restait persuadée que seulement les brumes du sommeil avaient provoqué cette vision.
Mais c'était sans compter sur la multiplication d'événements identiques. Alors, elle pensa au départ devenir folle, se demandant si les ombres du passé venaient la hanter. Des rumeurs se répandaient alors dans le fort, car même si elle faisait tout pour fuir ces formes noires qui semblaient vouloir la poursuivre, elles n'apparaissaient qu'en sa présence.
Avant, elle n'avait jamais eu peur du noir, mais aujourd'hui, elle avait peur de voir ces ténèbres l'engloutir et la peur s'insinua un peu plus à chaque apparition. La nuit, de nombreux cauchemars l'envahissaient, remplis d'ombres l'appelant mais, lorsqu'elle était éveillée, jamais aucun de ces spectres n'avaient prononcé le moindre mot.

Des murmures sur le retour de la magie avaient gagné Lyria, parlant d'événements étranges et inexpliqués. Cela n'avait fait que renforcer la crainte qu'elle inspirait maintenant à son entourage. Helen ne se détourna pas d'elle, mais son regard avait changé. Son père, lui, l'avait isolée un peu plus du monde, lui interdisant de quitter le fort, pour sa sécurité, prétendait-il. Son petit frère était encore trop jeune pour vraiment s'en inquiéter.

Les mois passaient et Ethel ne quittait que peu sa chambre, de peur d'être confrontée au regard des autres. Quand des ombres se présentaient autour d'elle, elle se recroquevillait alors, priant pour leur départ, restant parfois plusieurs heures sans bouger, gardant les yeux fermés, de peur de les voir encore en les rouvrant.
Et puis l'épidémie frappa Lyria de plein fouet, n'épargnant pas Ilaria. Le nombre de morts grandissait chaque jour. Chaque quartier de la ville, ainsi que le fort étaient fermés pour tenter d'endiguer la progression de la maladie, mais beaucoup furent touchés.


Ce furent des moments difficiles pour tous. Riches, comme pauvres, la maladie n'épargna personne. Au début, le duc tenta d'aider les malades mais, finalement, la décision d'isoler les personnes saines des autres fut vite prise et les portes du fort fermées à tous. Les jours passaient, plus difficiles les uns que les autres, puis les mois, jusqu'à ce qu'enfin la faim dévorante de l'épidémie s'apaise enfin et que petit à petit les portes se rouvrent.

Bien qu'Ethel s'était déjà imposé la solitude, cette période d'isolement au fort fut sans doute la plus dure qu'elle ait connue. Elle perdit la duchesse Helen. Même si elle n'avait jamais pris le rôle de sa mère, elle était devenu une amie d'importance pour la jeune femme. Son petit frère l'aimait beaucoup également, mais ce n'était encore qu'un enfant et il passa beaucoup de temps à pleurer. Le duc lui, déjà rongé depuis longtemps par le chagrin, ne changea pas vraiment.

La jeune femme avait passé des heures à regarder la mer par la fenêtre de sa chambre tentant d'oublier la profonde tristesse qui lui poignardait le cœur chaque jour un peu plus. Ou alors recroquevillée sur elle-même, cachée sous les couvertures de son lit, elle espérait fuir les ombres qui n'avaient de cesse d'apparaître. Ethel avait un jour essayé de faire preuve de courage, voulant affronter ses propres ténèbres. Touchant alors un des spectres qui se tenait face à elle, peut-être n'était-ce que son imagination, l'ombre bien tangible qui se tenait face à elle, avait alors semblé engloutir toute la lumière qui l'entourait. Où alors était-ce juste le soleil qui déclinait ? Difficilement, la jeune femme avait réussi à s'éloigner du spectre. Alors qu'elle crut se perdre au milieu de l'obscurité, un souvenir lui revint en mémoire ou peut-être un fantasme. Un jour, alors qu'elle chantait pendant qu'Helen jouait d'un instrument, son père, sans doute attiré par la musique, il les avait regardées et avait souri. Ça n'avait duré qu'un infime instant avant qu'il se détourne d'elles.

Quand le port, ainsi que les portes du fort et de la ville rouvrirent, la vie dut reprendre son cours tant bien que mal, parce que si le temps avait semblé s'arrêter ici, le monde lui, continuait toujours d'avancer.

Le destin de tous ces nouveaux mages fut alors tracé, renoncer ou apprendre. Celui d'Ethel ne pourrait pas être différent. Bien trop de bavardages et de rumeurs s'étaient répandus à son sujet. Le duc en personne lui annonça son départ, sans doute la plus longue discussion que le père et la fille n'avaient jamais échangée et n'échangeraient peut-être jamais. Sur le bateau en partance pour Kaerdum, alors que la ville s'éloignait petit à petit, Ethel quittait alors ses terres avec un souvenir qu'elle pourrait chérir sans doute toute sa vie. Alors qu'elle s'apprêtait à partir, le duc embrassa le front de sa fille, une main posée sur sa joue et elle l'entendit dans un murmure : "Tu lui ressembles tant". Alors, quand Ilaria ne fut qu'une silhouette floue bordée par la mer, elle autorisa quelques larmes à quitter ses yeux, alors qu'un spectre l'accompagnait.

Ambitions & Desseins


Ethel suit le cours des événements, sans doute un peu à l'écart, même si elle y est impliquée en ce qui concerne la magie. Aucun but particulier ne l'anime, à part peut-être celui d'en trouver un.





Divers


Reconnaissez-vous être âgé d'au moins 18 ans ? : Bien plus malheureusement.
Moultipass : Validé par Harden


Bon ça fait très longtemps que je n’ai pas écrit, ça n’a pas été facile et en fait c’est assez stressant d’être lue. Mais bon j’ai enfin décidé à sauter le pas et j’espère que ça conviendra.


Calim Al'Azran
◈ Missives : 2342

◈ Âge du Personnage : 82 ans
◈ Alignement : Loyal Bon
◈ Race : Valduris
◈ Ethnie : Sharda du Nord
◈ Origine : Al'Akhab - Siltamyr
◈ Magie : Aucune
◈ Fiche personnage : Calim
◈ Crédit Avatar : Old man with a cane By Igor Babailov

Conteur
Calim Al'Azran

◈ Sam 17 Nov 2018 - 16:38

Bonjour petite héritière du duché d'Ilaria !

Félicitations, tu es validée. Parfois il n'y a pas besoin d'une fiche trop complexe pour être validé ! C'est même le plus efficace pour commencer sur ce forum un peu compliqué en terme de contenu xD...

Du coup, la Cour de Kaerdum t'accueillera volontiers pour y prendre tes cours de magie, avec d'autres Nobles, directement avec des tuteurs privés. Sinon, à ta demande, tu pourras aussi en cachant ton identité et si Ethel préfère le moyen Académie, accéder à l'école de Magie.

Bon démarrage ici ! N'hésite pas à faire ta demande de RP ou à regarder qui en propose ici et à créer ton journal de bord pour suivre tes propres RP en partie parchemins des héros !

Encore bienvenue ici !