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Shengligongzhu Shitayone - Impératrice douairière

Shengligongzhu Shitayone
◈ Missives : 11

◈ Âge du Personnage : 46 ans
◈ Alignement : Loyal mauvais
◈ Race : Valduris
◈ Ethnie : Inoës
◈ Origine : Empire d'Usha
◈ Localisation sur Rëa : Principalement au Palais Impériale de Yune, mais elle n'hésite pas à se déplacer hors de ces murs et des frontières si il le faut.
◈ Fiche personnage : [url=]http://forum.azzura-rpg.fr/t1508-shengligongzhu-shitayone[/url]

Héros
Shengligongzhu Shitayone

◈ Ven 4 Mai 2018 - 21:21

◈ Prénom :   Shengligongzhu
◈ Nom :  Shitayone
◈ Sexe : Femme
◈ Âge : 47 ans
◈ Date de naissance : 1er Lunae du mois d'Elye en 44 de l'Ere des Rois.
◈ Race : Valduris
◈ Ethnie : Inoës
◈ Origine : Seregon / Usha
◈ Alignement : Loyale mauvaise
◈ Métier : Impératrice Douairère d'Usha, Régente de l'Empire, Mère de l'Empereur.


Magie


Pas de magie


Forces & faiblesses


> Arts de l’ombre
(Métier engagé : Universelle aragne)
- Subterfuge (chantage, mensonge, manipulation : maître)
= Il n'est rien qui résiste aux volontés de Shengligongzhu. Entourée de tous les corps de métiers les plus sombres et parce qu'elle a cette volonté de dominer, elle est maître en matière de subterfuge. Si vous n'êtes pas dans ses bonnes grâces, vous pourriez vous retrouver accusé de complot avec des preuves irréfutables et pourtant fausses, ou mourir d'une étrange maladie.
- Résistance à la douleur (avancé)
= Que cela soit par ses nombreux enfantements ou par l'entraînement aux poisons, Shengligongzhu a certainement une résistance très spécifique à la douleur.
- Poison (fabrication, utilisation, reconnaissance & antidote : maître)
= L'impératrice douairière est initiée par sa famille et depuis son plus jeune âge aux arts des poisons. Premièrement nécessité politique et arme, elle en fit ensuite une passion. Elle connaît toutes, ou presque, plantes ou venins et en connaît les antidotes, s'ils existent. De la culture des fleurs ou au prélèvement toxique d'un animal venimeux, rien n'échappe aux savoirs de Shengligongzhu.

> Arts de la noblesse & de la bourgeoisie
(Rang engagé : très haute noblesse Inoë)
- Lecture & écriture (maître)
- Mathématique (comptabilité, arithmétique de base : maitre)
= Il est inhérent aux plus hauts rangs la totale maîtrise de l'écriture, de la lecture et des mathématiques de base.
- Étiquette (Usha et Ysino : expert)
= Bien qu'elle maîtrise tout de l'étiquette des royaumes Inoës, Shengligongzhu a trop mauvais caractère pour rester le plus droit possible dans ses bottes et pourrait souffrir de colères terribles si on la contrariait.
- Politique (avancé)
= L'impératrice connaît les armes de la politique intérieure et extérieure. Néanmoins, son esprit trop tourné vers les arts, elle en oublie l'aspect militaire fondamental inhérent à ce monde et pourrait se retrouver piéger par un État plus fin et subtil en terme de magouilles.
- Diplomatie (royaumes Inoës : avancé)
= Shengligongzhu a l'art de la parole et de l'oraison dans le sang. Néanmoins, elle pourrait laisser sa langue incisive claquer comme un fouet en cas de contrariété. Cela lui retire l'expertise de ce domaine particulier.

> Compétences libres
(Accessibles pour tous les Arts et Métiers)
- Folklore (Ysino et Usha : maître, monde : avancé)
= La douairière s'attache à un corpus de connaissance vaste à propos de son univers et du monde. Aussi, elle connaît beaucoup de choses connaissant les us et coutumes de son peuple mais encore de nombreuses ethnies et de nombreux pays.
- Religion (Inoë : maître)
= La religion, ou philosophie, des Inoës est inextricablement liée à la vie quotidienne. Aussi, comme chacun, elle connaît ses dieux, les esprits et sait leur rendre hommage.
- Histoire (Usha et Ysino : avancé)
= [i]Parce que sa lignée fut supplantée par une autre, aux prémisces de son existence, l'Impératrice a appris l'histoire complexe des dynasties de ces pays cousins. Il s'agissait de survivre et de devenir la tête d'un État.

- Herboristerie (maître)
= L'une des plus grandes compétences de Shengligongzhu est la botanique. Passion, matière travaillée depuis l'enfance, elle a même fait ouvrir nombre grandiloquent de jardins botaniques médicinaux.
- Intimidation (maître)
= Se retrouver face à l'Impératrice peut être un privilège, il n'en est néanmoins pas un plaisir. Tous connaissent sa réputation et s'accordent à reconnaître sa main mise sur le royaume. Aussi, se retrouver face à elle est littéralement effrayant.


  Maîtrisant tout les aspects de la politique et de la diplomatie, son important travail de l'esprit fait aussi d'elle l'une des personnes les plus cultivée. Plus toxique q'une cargaison de sumacs vénéneux, elle a obtenu une santé rompue aux plus rudes épreuve. Ne pouvant rien faire contre les affres du temps, son corps n'est plus débordant d'énergie comme il le fut il y a quelques années. De plus, jamais elle ne fut dotée d'une grande force physique. Etant en compétition pour être celle qui à la dent et le bras le plus long du monde, elle s'efforce de tout savoir et connaître  sur tout le monde, que cela soit par exemple la pitance d'un pauvre manant d'Alsvard, aux secrets les plus intimes de sa propre Cour. Possessive et bien plus maternelle qu'elle ne le laisse présager, son fils et ses filles sont sûrement le meilleure endroit où appuyer face à elle. De plus, elle aura beau être un puits de sciences, ses connaissances pratiques et théoriques sur l'art de la guerre sont quasiment inexistantes, et elles ne se cantonnent qu'à l'espionnage, sans plus, et elle est de ce fait obligée de s'en remettre entièrement à bien plus compétent qu'elle sur toutes les questions militaires.


Physique


  La Régente ne diffère pas beaucoup de ses congénères sur le plan dans la taille, faisant très exactement 5,57 pieds. Sa peau de porcelaine est perpétuellement cachée derrière d'interminables couches de soieries traditionnelles tissées sur mesures, brodées de fils de métaux aussi précieux que rutilants, et agrémentés des pierreries aux feux les plus prisés, le tout agencé dans avec le goût et le soin les plus extrêmes. À ses annulaires et auriculaires trônent deux griffes d'or finement ciselées serties, plutôt comparables à des crochets de serpents ou d'araignées qu'à de véritable bijoux, le reste des ses doigts étant terminés par de longs ongles taillés en pointes. Son visage semble avoir été finement ouvragé dans le plus dur des marbres blancs, dont la pureté n'a d'égale que la sévérité. Ce faciès rigide n'est animé que par deux yeux en pointes de flèches qui semblent irradier d'une noirceur perfide, surplombant un nez droit, ombrageant à peine deux fines lèvres aussi rouges que les belles cerises printanières de son pays. Pas un seul cheveux ne dépasse de ses coiffures toutes plus complexe et recherchées les unes que les autres, agrémentées des parures les plus recherchées. Chez Shengligongzhu, le moindre petit élément, qu'il soit usité pour les plus fastueux apparats, ou de l'ordre du plus simple habillement, doit être une ode à la quintessence impériale, et aux arts, artisanats, et techniques d'Usha, glorifiant autant la nation que sa personne.
Ne faisant jamais de gestes inutiles, le moindre de ses mouvements porte avec une élégante fluidité, une symbolique plurimillénaire. Si elle est relativement petite par rapport aux autres ethnies et races, son imposant et altier port de tête semble perpétuellement rabaisser les plus grands de ce monde. Sa voix, d'un naturel calme, posé, et suave comme du velours, s’insinue dans la conscience de son oratoire, telle une ronce. Néanmoins, cette dernière peut aisément en une fraction de seconde, claquer plus sauvagement que la foudre, détonnant alors avec la force de mille coups de tonnerre.
Etant passionnée de poisons en tous genres, cela l'a amenée toute sa vie vers des comportement très dangereux. En effet, depuis ses dix/quatorze ans, pour s’immuniser de toutes substance dangereuse, ses parents ses sont arrogés les services de maîtres des poisons lui faisant ingérer des toxines, et augmentant progressivement les doses, les quantités, les concentrations, et la violence des poisons au fil du temps, lui donnant ainsi un palais et un nez très développé en la matière. Cela passait par son alimentation, mais aussi par les cosmétiques, les parfums, les bijoux et même les vêtements qu'elle portait, rendant impossible à quiconque qui voudrait user de ses uniques atours pour une imposture. De plus, elle compte  fait subir cela à toute sa précieuse descendance pour rendre cette dernière la plus invulnérable possible, tout comme elle. Aujourd'hui encore elle continue ces rituels venimeux, toujours à l’abri des regards.


Caractère


  Pleinement consciente de son rang, et des obligations, devoirs, privilèges, et droits qui y sont liés, elle fait tout pour s’acquitter de ces derniers avec un parangon d'honneur et de dignité à en faire pâlir les plus dévoués à leurs tâches. Dotée d'une volonté à la fureur plus brûlante que les brasiers infernaux, et plus solide que des barrages de diamants, elle est prête à tout pour parvenir à ses fins. Usant d'une extrême habilité, elle est redoutée et louée parmi ses pairs.
Enfin, cela est ce que tout le monde croit savoir d'elle, même ses plus proches partisans et sa famille en sont convaincus. En vérité, l'Impératrice est une véritable vipère machiavélique, manipulant les autre pour assouvir ses propres dessins personnels. N'étant jamais étouffée de remords, regrets, et autres scrupules, elle n'hésite en rien à pratiquer les pires bassesses pour obtenir ce qu'elle veut, du moment qu'elle ne se salit pas les mains elle-même directement. En vérité son trône repose sur un montagne de meurtres politiques, d'unions forcées, pots de vins aussi convaincants que persuasifs, et autres otages qui n'ont même pas conscience d'en être.
En revanche, elle agit ainsi en se répétant la même rengaine justificatrice, comme quoi elle fait tout cela pour le bien de son pays, de son peuple, et de sa famille. Ayant avec le temps passé au pouvoir, confondu sa propre personne avec l'état et la nation, la limite entre ses désirs personnels et les visées étatiques étant à ces yeux excessivement minces et floues.

Ayant porté les us, les coutumes, et l'étiquette de son pays au rang d'art, elle s'est faite garante de cette apogée dont elle est si fière, n'hésitant pas une seule seconde à outrepasser sans vergogne ces aspects pour le bien de la Raison d'Etat, de l'Ordre, ou de la Paix, notions si chères à son cœur.

Ce qui rentre très souvent en conflit avec une autre composante qu'elle apprécie plus que tout, le Pouvoir, auquel elle est attachée telle une tique affamée. Ce dernier est son sang, car la Douairière est une roublarde, elle a le complot dans la peau, et la haine inscrite dans sa chair, toujours prête à affûter son bec, et elle, bien vivante, et tant que cela durera, personne n'aura l'outrecuidance de s'élever contre elle, et ce qu'elle représente. Et elle s'assurera bien de faire en sorte que ce statut reste ainsi pour le plus longtemps possible.

Sa capacité à naturellement s'arroger le Trône Du Dragon comme si ce dernier avait toujours été le sien, additionnée à sa réputation lui obtinrent une réputation autant partagée dans les cercles les plus restreints de la très haute société élitiste que chez les plus miséreux du bas peuple, toujours en association avec le surnom d'Impératrice Dragon.

Mais cela ne fut pas toujours le cas, au vu de la très grande discrétion dont elle fit preuve durant toute une partie de sa vie, au point de passer pour presque inexistante. Cette étonnante capacité est restée bien ancrée en elle, même aujourd'hui.

En raison de son réseau personnel d'espions et d'informateurs, le concept de vie privée lui est très fortement étranger. Ce comportement avait à l'origine une simple curiosité somme toute relativement exacerbée, qui engendra par la suite des conséquences importantes, dont certaines changèrent à leurs manières la face d'Usha. Là où l'attrait pour les poisons se transforma en arme politique, il y eut aussi une spécialisation dans les poisons à base de végétaux, apportant un regain non négligeable à la botanique impériale, surtout depuis l'aide des elfes. Là où il y avait un passe temps frivole pour les pierres, il y eut par la suite un important gain dans collection de joyaux de la couronne. Il en va ainsi à Usha, piquer la curiosité de  l'Impératrice est l'un des meilleurs moyen d'obtenir des résultats concluants dans tels et tels domaines.

Là où elle n'avait que mépris pour ses deux époux consécutifs, il s'avère que son attachement maternel envers ses enfants relève du sévère instinct maternel, étonnamment surprenant de sa part.


Inventaire


  Perpétuellement couverte de multiples parures impériale, elle ne possède en main propre que très peu de choses aisément transportables par elle-même. Ainsi hormis une dague à la lame induite de venin comme seul moyen de défense. Elle garde sur elle le Grand Sceau avec une jalousie et une rapacité déconcertante.
Du reste, la légende raconte qu'il y a plus d'ouvrages dans sa bibliothèque personnelle que de personnes dans l'Empire. Que cela soit faux ou non, les innombrables étagères pleines à craquer sont une réalité. Quant à sa folie des joyaux, sa collection personnelle est tellement fournie que jamais l’Impératrice n'a été vue portant deux fois le même bijou. Ils peuvent servir de monnaie en cas de besoin, lui évitant d'avoir à piocher dans les Diamants de la Couronne, ou dans le Trésor Impérial. L'on peut trouver dans ses appartements privés, une pièce secrète contenant assez de substances toxique pour empoisonner tout le continent.



Histoire


   Shengligongzhu est née, s'est mariée, et a enfanté au sien de la famille impériale. Elle est issue d'un parfait et minutieux calcul d'alliances les plus illustres et prestigieuses parmi les plus grandes dynasties, et d'une idéologie faisant du sang une forme de platine liquide. Ainsi l'éducation et la formation de cette princesse impériale fut des plus brillantes et éclairées, préparant cette dernière à répondre pleinement à toutes les attentes dues à son rang. Son père était le frère cadet de l'Empereur d'Usha de l'époque, tandis que sa mère était la sœur cadette de l'Impératrice d'Usha, ces deux dernière étant issue de l'actuelle famille régnante d'Ysino. Fort de ses brillants débuts en société, sa naissance fut éclipsée par celle de l'héritier impérial d'Usha, son cousin doublement germain donc, qui vit le jour en même temps qu'elle. Ce fut le premier affront que subirent les parents de la princesse, pourtant si proche des majestés leur frère et sœur. Shengligongzhu fut donc élevée auprès de celui qui allait un jour devenir le futur Empereur d'Usha, et futur époux, les fiançailles étant en tractation depuis que l'Impératrice d'Usha et sa sœur, la mère de Shengligongzhu étaient grosses, officialisée par la naissance des deux enfants. Mais, au fil des années, elle ressentait un malaise de plus en plus profond à la cour. Les conversations se taisaient lorsqu'elle ou ses parents pénétraient dans une pièce, et reprenaient en chuchotements une fois leurs passages faits. Étrangement, elle avait de plus en plus de temps libre avec ses parents, preuve que ses derniers étaient chaque jours progressivement écartés du pouvoir. Et plus le temps passait, plus ses parents lui répétaient à quel point son oncle et son fils n’étaient que des sots, incapables aux affaires de l'Etat, et à la tête de responsabilités bien trop grandes, et qu'elle devait absolument se tenir prête à reprendre les devoirs familiaux. Et même l'Impératrice subissait cela, son enfant lui étant de plus en plus soustrait, tandis que cette dernière profitait de ce lent écartement progressif pour se rapprocher de sa sœur et son beau-frère, mais aussi de sa nièce.

   Et c'est à partir de là qu'elle fut instrumentalisée pour la première fois. Elle était forcée chaque jour par ses parents et sa tante à errer dans tout le palais dans la plus grande des discrétion durant toute la journée dès le petit matin, pour ne revenir qu'au plus tard de la nuit rapporter à ces derniers tout ce qu'elle avait vu, entendu, et même senti avec le plus de détail possible, sans attirer une once d'attention sur elle, et cela tout en jouant subtilement avec les devoirs de représentation qu'impliquaient sa condition. Inconsciemment, elle s’aperçut assez rapidement que les endroits du palais où elle était orientée, ainsi que les informations qui lui étaient demandées cachaient quelque chose. Ses soupçons se concrétisèrent encore plus lorsque lui fut demandé d'attirer l'héritier dans sa toile, de le séduire, et de le manipuler telle une marionnette. Tâche à laquelle elle s'attela le plus rapidement possible, éprouvant même du plaisir à voir son ascendant sur son cousin prendre le dessus sur ce dernier. Pendant toute cette période, elle reçut l'enseignement quotidien de deux redoutables courtisans, un homme et une femme très aguerris, qui lui apprirent comment être une véritable plante verte faisant tapisserie garnie d'yeux et d'oreilles dans une cour ou tout le monde s'observe et se jauge, ainsi que comment charmer, convaincre, persuader, et manipuler son entourage, quelque soit son âge et son rang, son orientation et son genre.
À cela s'ajoutait la propagande que ses parents et sa tante opéraient sur elle, au point de lui faire changer sa vision des choses. Elle tenait ainsi pour hérauts ses géniteurs et l'Impératrice, voyant en eux ceux qui ne faisaient que leurs devoirs l'Empire, comme quoi ces derniers se sacrifiaient perpétuellement pour sauver Usha de son infâme monarque despotique et tyrannique, de ses concubines concupiscentes et débauchées, et de ses partisans incompétents et égoïstes, qui n'apportaient que la ruine à Usha, tous autant qu'ils étaient. Au final, elle-même s'était persuadée de participer à une sorte de quête pour récupérer ce que l'ordre des naissances lui avait spolié.

  En soit, cette vision tenait bien plus de la fable que de la réalité. L'Empereur d'Usha était certes très soucieux de son pays et de son peuple, et sans être mentalement atteint, il faisait preuve d'une paranoïa extrême, liée à une fourberie politique très aiguisée. Néanmoins, si le père de Shengligongzhu était à l'origine du projet d’annexion maritime des eaux entre Usha et Ysino, c'est l'Empereur son frère qui, par pur entêtement, fit pencher la balance du camp adverse. Et que dire du jeune Nokami... Il n'était clairement pas comme son père, et manquait cruellement de discernement et d'esprit critique, et tomba très rapidement entre les mains de sa cousine, tel un fruit bien mûr qui ne demandait qu'à être cueilli.

  En 58 de l'ère des Rois, au lendemain des 14 ans de la princesse et de son fiancé, le coup d'état à Ysino éclata, et cela fut le feu vert pour la mère de Shengligongzhu et sa sœur l'Impératrice d'Usha pour agir. Malgré leur mariage en Usha, elles étaient restées très fidèles à leur famille d'origine en Ysino qui venait tout juste de prendre le pouvoir. Les efforts combinés des deux sœurs causèrent la mort de l'Empereur par empoisonnement, le pauvre subissant les assauts d'une "étrange maladie" depuis plusieurs longues semaines, très probablement "transmise" par ses concubines qui couvaient ce mal depuis plus longtemps, et étaient tombées comme des mouches une par une des jours avant son décès. Aucune d'elles n'avait d'enfant. Ainsi, son fils Nokami prit la relève sous régence de sa mère l'Impératrice, les parents de Shengligongzhu faisant partie du Conseil De Régence. Le couronnement du nouvelle Empereur fut jumelé avec son mariage en très grandes pompes avec sa Shengligongzhu. De son côté, la princesse nouvellement Impératrice avait depuis déjà quatre ans environ, débuté sa formation toxique auprès de sa mère et de sa tante, et cette dernière se coupla à une éducation politique intensive dès les première heures de la Régence, assistant par exemple à chaque séance du Conseil, tout en continuant d'éclipser son époux, le rendant complètement dépendant elle. Ce fut ce moment précis où elle commença à prendre de plus en plus d'indépendance, lorsqu'elle réussit à soustraire progressivement son mari de l'influence de ses parents et de l'Impératrice Mère, et du reste du Conseil qui se contentait de lécher les bottes du trio formé par la Régente sa sœur et son beau-frère. Durant cette période, Shengligongzhu réussit à se mettre dans la poche le Grand Eunuque de la Cité Impériale au point de l'avoir comme eunuque personnel. De ce fait, elle avait réussi à obtenir les faveurs et l’allégeance d'une figure centralisatrice de pouvoir, de puissance, et d'influence.

  Continuant sur sa lancée, elle se mit à comploter et intriguer tout son saoul, et de plus en plus en son nom propre. Progressivement, elle se rapprochait des plus éminents membres de la Haute Administration, intronisée, guidée, et aidée par les partisans des trois régents, qui lui avaient officieusement juré fidélité, croyant qu'ils avaient affaire à l'extension de ses parents et de la Régente, ne se rendant même pas compte que cela était de moins en moins le cas. Pour atteindre son but, elle se fit de nouveaux alliés solides parmi les Gouverneurs et Shoguns, ainsi que les Chefs de Clans, à coup d’appuis par ici, et de sommes par là. Ses nouvelles attaches arrangeaient par la suite les choses pour elle au sein de l'Armée Impériale. Tout cela au nez et à la barbe de ceux qui lui faisaient le plus confiance. Attitude qu'elle entretenait brillamment, au point que leur garde était tellement baissée envers elle, qu'ils ne se rendirent compte de rien, lorsqu'ils tombèrent peu à peu "malades" vers les derniers mois de la Régence, un peu avant la majorité de Empereur. Il était déjà bien trop tard lorsque l'un des trois fit appeler pour la première fois médecins et savants. Il se rendit encore moins compte que ceux qu'ils avaient fait mander pour le sauver obéissaient à une autre personne...

  Les funérailles furent expéditives, et personne ne les pleura, pas même le peuple qui les avait déjà oubliés, ayant dans son cœur les nouveaux monarques depuis bien longtemps déjà. Encore moins nombreux furent ceux qui portèrent ne serait-ce qu'un semblant de deuil, et la situation était telle, que c'était presque si l'on ne félicitait pas Shengligongzhu explicitement pour ses exactions. L'Impératrice Consort l'était enfin de pleins droits, et elle continuait d'allègrement planter ses griffes de mante religieuse en Nokami, et telle la chenille qui attendait son heure dans sa chrysalide, Shengligongzhu se montra enfin au grand jour, tel le magnifique papillon qu'elle avait toujours été, et marqua son règne par le sceau de la gloire et du faste.

  Dés 82, en réaction aux ravages de cette année là, elle contribua directement à l'introduction de très nombreuses espèces végétales en Usha, autant nouvelles qu’étrangères ou exotiques. C'est elle qui est à l'origine de l'acclimatation de végétaux, permettant la création d'innombrables jardins botaniques et de serres, tous publics, du moment que l'on a de quoi en payer l'entrée et la sortie. Grâce à elle, les botanistes, les pépiniéristes, et les agriculteurs reçurent l'aide directe de l'état. Faisant d'Usha un foyer vibrant dans ces domaines, mais aussi ceux qui y étaient liés, comme par exemple la médecine, la parfumerie, la gastronomie, et le textile, la cosmétique, etc.
Pour ce faire, elle avait tout fait pour se rapprocher des Villileär, faisant en sorte d'améliorer au maximum ses rapports avec les elfes en général.
Grâce à eux, elle développa une très grande passion pour les domaines concernés, devenant mécène pour les botanistes de tous horizons. Son goût pour la nature la fit s'impliquer encore plus dans l'agriculture aussi, elle permit le développement de jardins botaniques médicinaux.
Et cela, toujours dans un respect immensément profond de la beauté de son pays, poussant cette dernière toujours plus loin. Elle se battait pour conserver la majesté de ces terres.

  Parmi tous ses innombrables réseaux d'espionnage, elle fonda le tant redoutable que redouté Escadron Volant. Formé par l'ensemble de ses Dames et Demoiselles d'Honneur et de Compagnie, elles étaient triées sur le volet selon deux importants critères : la naissance, et l'éducation. Pour le premier cas, il fallait être du plus haut parage et faire partie de la plus haute société, mais ce dernier pouvait être contrebalancé par le second critère. Celui-ci exigeait une maîtrise parfaite de : la rigueur morale, de l'esprit, de l'éducation, de la conversation, du savoir-vivre, de la politique, de la vertu, de la tempérance, de la religion, du respect, de la courtoisie, du badinage, du maintien, de la négociation, de la décence, de la beauté, de la mode, de la séduction, du charme, et de l’espionnage. Cela contribua encore plus à la Légende Noire de l'Impératrice, qui devint par la sorte l'"Universelle Aragne".

  Véritable bienfaitrice, protectrice, patronne, et mécène des arts, des lettres, et de la culture, elle peut être intarissable sur ces sujets. Tout au long de sa vie, elle passa de très nombreuses commandes aux joailliers, ébénistes décorateurs, peintres, et sculpteurs d'hier et d'aujourd’hui, les soutenant très fortement, autant qu'elle les influença. Elle fit construire un nombre incalculable de théâtres disséminés dans tout l'empire, ne plaçant que les meilleurs et les plus méritants comme directeurs de ces derniers, et fourbit au maximum toutes les bibliothèques d'Usha.
Elle fit de tout ces domaines, une préoccupation de son régime, appuyant personnellement le rayonnement de l'Etat sur ces sujets, au point qu'elle participât à la création d'un nouveau style qui prit son nom. Ce dernier était aussi simple qu’efficace, il consistait à  l'inspiration et à la fusion de l'ensemble des styles passés, utilisant au mieux les qualités des uns pour gommer les défauts des autres, donnant par la sorte un seul et unique style aussi hétéroclite et diversifié qu'il est unifié et homogène, dénotant des autres par une complexité et une richesse autant dans le moindre détail le plus microscopique que dans l'ensemble général, pour obtenir un résultat somptueux et raffiné.
D'ailleurs, sa passion des livres s'est transformée en véritable obsession avec le temps. Dés qu'elle le peut, elle achète la moindre bibliothèque qui tombe sur son chemin ; l'ancien propriétaire recevant un salaire en tant que bibliothécaire, le lieux devenant ouvert au public. Néanmoins, il faut payer un droit d'entrée, et de sortie. Dans ces lieux y travaillent de nombreux génies et scientifiques de renoms.

  Elle continua de fourbir l’ancestrale collection des Joyaux de la Couronne  Impériale d'Usha, faisant de l'Empire d'Usha le propriétaire de la plus important collection de bijoux.

  Toujours dans les dépenses, elle fait partie de ces lanceuses de tendances, étant toujours parée des toilettes les plus habillées et recherchées, faites dans les étoffes les plus luxueuses, dans des coupes toujours plus soignées et distinguées, et cela quels que soient la situation et le contexte, faisant d'Usha le bastion du raffinement vestimentaire, toujours pleinement empreintes de la culture Inoës. En effet, jamais le travail de la soie ne fut autant prisé et glorifié que sous son règne, que cela soit en interne comme à l'échelle mondiale.

  Parmi ses très nombreux travaux d'embellissement, de rénovation, et de modernisation du pays, figurent ceux apporté au Palais Impérial de Yune, véritable cité dans la capitale. Elle protégea la place via deux puissantes murailles renfoncées de fossés et de douves, aux tours d'angles aussi massives que complexes, modèle qu'elle imposa ensuite à la ville. Grâce à elle, le domaine du palais impériale de base s'agrémenta de de plus 100 hectares, soixante pavillons et palais, 222,69 perches de longueurs, et fut coupé en deux parties, les lieux d'habitations aux Nord, et ceux dédiés à l’exercice du pouvoir au Sud. Elle ajouta ensuite à la plus grande et imposante salle du palais, 11,95 perches de large, 6,62 perches de profondeur, et 7,07 perches de haut aux dimensions déjà présentes. Voulant une cour cultivée, elle réserva plusieurs pavillons et belvédères à l'art, aux belles lettres, à la calligraphie, à la poésie, au théâtre, et autres œuvres musicales agréables, et compositions littéraires. À cela s'ajoute un agrandissement des pièces par l'affinement des murs et des cloisons, et l'ajout d'un réseau de passages secrets courant partout. Cela lui permettant de surveiller sa Cour, et de se déplacer très rapidement d'un point à un autre, obtenant par la sorte de nombreuses longueurs d'avances sur de possibles opposants, comploteurs et autres intrigants. Pour elle, chaque élément devait être un symbole explicite renvoyant au culte de la figure impériale. Usant de représentations, de couleurs, de formes, de symboles, et de figures mettant en scène la joie, la prospérité, la toute-puissance et la suprématie impériale, selon la cosmogonie Inoë.

  Ayant durant toute sa jeunesse, subi l'étiquette impériale, elle poussa cette dernière à son paroxysme, faisant du Palais Impérial, une vaste prison dorée située au sommet d'une tour d’ivoire. Véritable cité interdite au commun des mortels, très contraignante, réglementée par la plus rigide des étiquette, et des protocoles aussi longs que stricts. Elle installa l'Empereur son époux dans la cour la plus intérieure, tel un camp retranché, le protégeant des dangers extérieurs, où ce "demi-dieu" subissait l'interdiction d'en sortir, hormis à de très rare exceptions. Ces restrictions drastiques furent appliquées aux cercles les plus proches des collaborateurs de l'Empereur. Seuls l’Empereur et sa Cour avaient le droit de pénétrer dans cette cité interdite, et s'en approcher significativement était rigoureusement interdit, à un point tel qu'un homme du peuple qui osait même jeter un regard vers ces hauts murs pouvait être puni sévèrement.
Elle fit de même avec son fils lorsque ce dernier accéda au trône et qu'elle devint l'Impératrice Douairière, la Régente de l'Empire d'Usha, surprotégeant son fils pour être sûre de ne jamais perdre en influence et en pouvoir afin que personne ne puisse attenter à la vie de Matsu.
En dépit de l'immense fossé social qui la sépare de beaucoup de personnes, elle reste très à l’écoute de sa Cour et de ses vassaux. Aimant traiter directement avec ses adversaires. Le tout dans un décorum qui lui était propre.

  Elle a une autre passion particulière, les animaux. Collectionnant ces derniers (de préférence vivants et en parfaite santé), elle a fait ouvrir au sein de ses jardins et serres des ménageries aussi fournies et variées. Parmi les animaux, elle a une très nette préférence pour les félins, en particulier les chats  qu'elle adore (tout simplement par souci pratique en fait, car plus facile à domestiquer, transporter avec, et loger dans le palais). D'ailleurs, elle en possède une multitude qui lui obéissent au doigt et à l’œil. Avec le temps, une partie des courtisans ont fini par les craindre à cause d'une rumeur disant qu'elle voit, entend, et opère à travers eux grâce à de la magie du sang, tandis qu'ils lui prodiguent conseils et protection, le tout en échange de sang et d'énergie vitale, prélevés lors de sombres rituels macabres. Enfin, cela n'est qu'une rumeur n'est-ce pas... En tout cas, ce fut bien elle qui offrit à son fils Mastu son propre chat personnel en cadeau. Une des très rares preuves d'un amour maternel pourtant débordant.

  Elle se chargea personnellement de l'éducation de sa descendance, gardant perpétuellement un œil sur sa famille, l'autre étant inlassablement rivé sur les affaires de l'Empire. La situation du pays ne devait en aucun cas devenir chancelante, et cela des deux côté des frontières.
Jours et nuits, Shengligongzhu combattait pour l'unité indéfectible et indivisible de l'Empire, démarchant auprès de toutes les maisons et familles nobles à coup de lettres parfumées, de bals symboliques, et dîners interminables, et autres banquets ritualisés où le moindre geste, la moindre parole, faisait l'effet d'une armée provoquant d'infinis ravages.
Tandis qu'à l'étranger, elle jouait à la perfection le rôle d'ambassadrice et de porte étendard des intérêts de l'Empire. En effet, rencontrer Shengligongzhu étant un privilège très rare et précieux, autant hôtes qu'invités étaient prêts à observer le prix de ce dernier, la Paix Impériale. Nombreux respectaient cette exigence, car tous savaient de quoi Shengligongzhu était capable quand sa diplomatie échouait. Et lorsque cela était le cas, elle sortait toujours gagnante, et aucune seconde chance n'était ne serait-ce qu'envisageable. À cela s'ajoute le développement de tout un réseau de relations étrangères, fait d'une ribambelle d'ambassades, de consulats, multipliant inlassablement les missions diplomatiques, tandis qu'elle signait des concordats à la pelle avec les différents sanctuaires Inoës d'Usha.

  Du reste, Shengligongzhu savait que tout ne reposait pas uniquement sur l'aristocratie, et qu'un peuple contenté formait les plus stables des fondations, elle ne pouvait se permettre de vivre à la tête d'un colosse aux pieds d'argiles. Ainsi donc, l'Impératrice s’employa par exemple à promouvoir l’éducation, et la formation, autant culturelle que scientifique, en fondant et finançant nombre d'écoles, d'établissements d'enseignement supérieur, et autres centres d'enseignement un peu partout dans l'Empire, même dans les lieux les plus reculés. Depuis 82 de l'ère des Rois, les malades, les pauvres, et les déshérités n'étaient pas en reste, et eux aussi voyaient le nombre et la qualité des lieux dédiés à leurs rétablissement augmenter. De plus, il arrivait souvent que Shengligongzhu soit en visite dans des hôpitaux, des dispensaires, des monts de piété, des orphelinats, des hospices, des bureaux d’assistance sociale, et autres comité de bienfaisance publique, assurant directement elle-même les soins, même les plus pénibles lors de ces occasions, et offrant de généreuses dots aux filles de familles sans le sou.
D'une dévotion toujours plus intense pour sa maison, son peuple, et son pays, elle était devenue l'exemple même de la souveraine imposant le respect, conduisant en professionnelle la Parade Impériale, tout les jours inspirant par la sorte, sa famille, ses sujets, et les autres têtes couronnées.

  Sur le plan religieux, la plus grande victoire de la Régente fut la signature d'un concordat décisif. Ce dernier permit à tout membre de la clergé un droit de regard totale sur l'ensembles des affaires d'Usha, mais en échange, c'est le Chef d'Etat, seul et sans contestation, qui nomme chaque Gûji, Neji, et Gunshi qui composent le clergé d'Usha. Un autre concordat lui permit de nationaliser tous les biens du clergé sur son territoire, et de le taxer.

  En plus de sa manie de faire payer les entrées et sorties des différents lieux publics, elle fit augmenter le prix du sel et de l'eau de vie, abolir les douanes intérieures, tout en renforçant le cordon douanier extérieur. Elle poussa le concept plus loin en augmentant l'ensembles des impôts, taxes, et douanes sur l'importation, l'exportation, et la production des alcools, afin de réduire par le prix le nombre de personnes avinées, et par extension les dangers locaux qu'ils représentaient.

  D'un point de vue culturel et artistique, elle fonda l'Académie Des Trois Arts Nobles, et l'Académie Des Beaux Arts mais aussi de nombreux théâtres, leurs octroyant privilèges et règlement, ainsi qu'une banque qui leur était spécialement dédiée, encaissant les taxes sur l'ensemble des matières premières. Toujours dans le but d'éduquer son peuple, elle se chargea personnellement de chaque programme, et doubla le nombre de professeurs dans tous les établissements.

  D'un point de vue politique, Elle intronisa le Liu Bu, les Six Ministères qui régissent le gouvernement, composé de ses alliés les plus fidèles et des plus compétents.
En remerciement de l’extrême dévotion de son eunuque, et de la perpétuelle efficacité de ce dernier, elle fit rapprocher le groupe des eunuques au plus près de l'entourage de la famille impériale, leur accordant de grandes considérations, de l'influence, et des privilèges, faisant d'eux les représentants non officiels de la force dirigeante, au point de leurs léguer des missions diplomatiques de premier plan.
Mais gardant son rôle de despote aussi redouté qu'éclairé, elle alourdit à l'extrême bureaucratie et décisions ministérielles, obligeant ces trois groupes distincts à travailler en parfaite harmonie, de manière à ce qu'aucun ne puisse prendre ascendant sur les autres, et que même réunis, ils ne soient pas une force suffisante pour renverser sa dynastie.

  En 74, 77, et 80, elle donna naissance à ses trois filles, et en 84 à son fils Matsu Shitayone. Durant ces année là, elle fit resserrer un maximum les liens avec Ysino, toujours dans cette relation amour/haine à forme de compétition et de rivalité, mais cette fois si imprégnée d'une véritable entente cordiale dans les pires moments, et profondément amicale aux meilleurs des jours.
En 82 elle fit de même avec  Algar, Éliran, les Villileär, ainsi qu'Aiseth et Desde, obtenant des liens fort avec Aerandir Ciriyor et Nerys, les rois de Desde et Aiseth.
Néanmoins, loin des observations de ses voisins, elle usa des conflits entre Vreens et Elears comme d'un aiguillon pour orienter la diplomatie avec ces derniers en sa faveur, tout en apparaissant en tant que médiatrice parfaite et bien intentionnée aux yeux des Vreens.

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À l'aube de l'année 87 de l'ère des Rois, juste après la mort de Nokami.


  " La fin de ma vie sera le commencement de vos peines. "

Ces mots furent exprimés en une ultime expiration, officiellement adressée aux conseillers, le visage tourné vers ses enfants, et le regard profondément ancré dans celui de l'Impératrice, tout en lui tendant le Grand Sceau, symbole des pleins pouvoirs. Le message pour elle était aussi clair qu’inquiétant, elle avait enfin gagné, car par cette phrase, il abandonnait la responsabilité de l'Empire à son épouse. Mais Shengligongzhu n'était pas dupe, et elle avait très nettement décelé la menace qui lui était adressée, et qui avait la déplaisante forme de conseil et d'avertissement, dirigée au reste de l'assistance. Néanmoins, il était déjà trop tard pour ce soi-disant empereur de contrecarrer son épouse, et cela depuis des années. La Haute Administration était à sa botte, et l'Armée Impériale lui mangeait dans la main, et cela à un point tel, que le défunt était officieusement mort depuis déjà fort longtemps. D'ailleurs, rien ne pouvait être littéralement plus vrai. En effet, cette tragique maladie était programmée depuis un certains temps, et apportait avec elle un message fort : " ceci sera la dernière et ultime fois qu'une personne importante sous-estimera la désormais Douairière. ".

Prenant les devants, c'est avec la mine grave pour la forme, cachant un sourire intérieur plus que satisfait, qu'elle s'arrogea le privilège de prononcer en entourant son fils de ses bras maternels : " L'Empereur est mort, vive l'Empereur. " , encadrant ce dernier de ses serres tel l'oiseau prisonnier d'une cage dorée. De tous les obstacles initiaux que l'Impératrice Dragon avait dû abattre depuis le début de son ascension, seuls trois avaient eu l’outrecuidance de survire. Le Seigneur Takeshi Chef du Clan Kamitsuki, conseiller et homme de confiance de feu l’Empereur, ainsi que deux concubines impériales. Les deux meilleurs moyens de les supprimer définitivement étaient : soit l’assassinat, soit l’enquête orchestrée. La première solution, si rondement menée, permettait d'habilement attirer les regards ailleurs, dissimulant ainsi la seconde, qui permettait d'écarter les différents soupçons avec une certaine légitimité, aussi factice cette dernière pouvait s'avérer l'être. Au vu de la situation, la douairière se devait d'agir le plus rapidement possible envers le danger le plus immédiat. Le Seigneur Takeshi se devait de mourir, et cela de la main d'une tierce personne, étrangère à l'Empire. Pour l’exécution de cette tâche, la Régente se tourna vers un de ses réseaux exclusivement Ysinien, car cela lui permettait de ne pas mettre sa Cour Impériale en cause, tout en se servant de la rivalité envers son fieffé voisin comme bouclier efficace, si jamais le Clan Kamitsuki venait à faire des recherches plus qu’approfondies. En ce qui concernait les deux autres parasites, la question était un peu plus épineuse. En effet, elles étaient toutes les deux issues d'illustres familles, et les exécuter, même légalement, pouvait s'avérer être une exaction plus que périlleuse. Pour se faire, il fallait que l’initiative ne vienne pas directement d'elle même, mais que cela soit la sacro-sainte vindicte populaire qui hurle justice et réparation. Aux yeux de la Mère Shitayone, une rumeur bien assurée ne pouvait qu'être la meilleure solution, il lui suffisait tout simplement d'agiter quelques fausses flammes, aussi réalistes que convaincantes et persuasives, pour donner à sa fumée une crédibilité sans faille, et faire de ces deux scélérates, les victimes justifiées du Destin vengeur de la Couronne Impériale. Dans le meilleure des cas, elle seraient exilées à vie, ou rétrogradées en tant que demoiselles de compagnie auprès de la plus jeune de ses filles, où elle seraient traitées avec hauteur. Au mieux comme des courtisanes issues de la basse noblesse, au pire comme des servantes en marge de la hiérarchie. Tout un tas de questions de ce genre, autant d'ordre politique, que de simple survie assaillaient perpétuellement son esprit, tandis qu'elle présidait avec brio le Conseil post mortem de feu l’empereur, son fils monté sur ses genoux, comme jonché au sommet d'une tour d'ivoire.

  À partir de ce jour il n'y avait plus aucun obstacle théorique entre elle et le Pouvoir. En effet, l'ensemble des membres du Conseil de Régence étaient là grâce à elle. C'était elle qui les avait créés, ils étaient ses créatures, pour toujours à son service. Ainsi donc, dans une ultime tentative de préservation des Inoës, mais aussi dans le but d'obtenir un ascendant sur son voisin du nord, Shengligonzhu concéda à un Echange Des Princesses avec Ysino, en contre partie d'un traité entre les deux pays. Ce traité était entre autre composé d'une union douanière qui instaurait un libre échange de la totalité des biens, personnes, et services provenant des deux pays, abolissant presque toutes les taxes, impôts, et douanes d'importation et exportation entre Usha et Ysino, ainsi que d'une alliance militaire, qui empêchait les deux pays de se faire la guerre l'un contre l'autre, et les obligeait à se défendre et à s'assister mutuellement en cas d'attaque contre ou par une tierce puissance. Néanmoins, Usha gardait son contrôle des eaux, gagné entre 50 et 55 par le père de Shengligongzhu, ainsi que le peu d'avantages qu'il avait réussi à conserver.

  L'Echange se fit entre la fille aînée de Shengligongzhu qui se maria avec le Prince Héritier de l'Empire d'Ysino, et une cousine de ce dernier, la Princesse Impériale  Li-Mei, issue de la lignée impériale d'Ysino, qui se fiança avec l'Empereur d'Usha Matsu Shitayone, et qui l'épouserait une fois sa majorité révolue aux 19 ans de l’Empereur. Par cela, l'Impératrice avait entre ses mains un membre de la famille impériale de son voisin, suffisamment proche du Trône d'Ysino pour influencer ce dernier, mais assez éloignée de la Couronne pour qu'Ysino ne soit aucunement en mesure de revendiquer quoi que cela soit en Usha. De plus, cette princesse avait pour mère une Shitayone, et par maternalisme, l'Impératrice aimait garder ceux de son sang près d'elle.
D'ailleurs, Shengligongzhu s'empressa d’instrumentaliser sa bru immédiatement après les fiançailles, envoyant cette dernière en mission diplomatique à Azzura, afin d'en apprendre davantage sur ce qui pourrait menacer le cher promis de la princesse, et par extension sa belle-mère, et tout ce qui en découlait. Lui attribuant une foule de suivants, conseillers et protecteurs, officiellement provenant à part égale d'Ysino et d'Usha, mais tout un chacun étant les yeux, les oreille, la bouche, et les mains de Shengligonzhu, faisant passer progressivement mais sûrement la princesse d'une culture et d'une allégeance Ysinienne, à un univers et un environnent d'Usha, sans même que cette dernière ne puisse s'en apercevoir.


Ambitions & Desseins


Tout ce quelle désire, c'est son bien et son profit personnel, cela étant à ses yeux étroitement lié à celui de sa famille, de son peuple, et de son pays, au point d'en devenir la cause. À son sens, Paix et Ordre doivent à tout prix régner sur le monde.



Divers


Reconnaissez-vous être âgé d'au moins 18 ans ? : Je certifie être née le 13/09/1998
Moultipass : Mdp validé par pépé. Enfin, dans l'immédiat, je n'ai pas de preuve matériel de cette avancement. J'exige qu'une enquête soit faite!



Calim Al'Azran
◈ Missives : 2342

◈ Âge du Personnage : 82 ans
◈ Alignement : Loyal Bon
◈ Race : Valduris
◈ Ethnie : Sharda du Nord
◈ Origine : Al'Akhab - Siltamyr
◈ Magie : Aucune
◈ Fiche personnage : Calim
◈ Crédit Avatar : Old man with a cane By Igor Babailov

Conteur
Calim Al'Azran

◈ Dim 30 Déc 2018 - 23:50

Notre impératrice Dragon est enfin là !!!

Bon tu sais quoi faire maintenant. Motiver Baltazar à faire Li Mei et faire des rp 8D.

Poutou !